Question orale - La sécurité des cyclistes en Région wallonne
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Question orale
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Région Wallonne
Madame la Ministre, les chiffres de la sécurité routière sont loin d’être satisfaisants dans notre pays, singulièrement en Wallonie. Nous en avons déjà parlé à de multiples reprises dans cette commission.
Il y a quelques semaines, une nouvelle étude de l’institut Vias retenait mon attention, mon inquiétude puisque, en collaboration avec les hôpitaux, l’institut indique que le nombre de blessés graves parmi les usagers de la route est largement sous-estimé. Elle tend à comparer les chiffres de la police avec les chiffres des admissions à l’hôpital et conclut que le nombre d’accidents de la route avec blessés graves qui ne sont pas signalés à la police est quatre fois plus élevé que le nombre de
blessés graves dans les données policières et sept fois pour les cyclistes. Cela signifie donc que le nombre de cyclistes gravement blessés répertoriés dans les données policières doit être multiplié par
sept pour concorder au nombre de cyclistes hospitalisés. Les données hospitalières mettent par ailleurs en évidence que ce sont surtout les cyclistes, mais aussi les usagés les plus jeunes, de 0 à 17 ans, les séniors qui semblent être sous-représentés dans les données qui émanent de la police. Je précise évidemment, cela va de soi, que mon propos n’est bien sûr pas de contester les données policières, mais simplement de les contextualiser aux déclarations qui sont faites et qui alimentent cet appareil statistique.
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