Le Centre Jacky Morael, une force de propositions
Le Centre Jacky Morael (CJM) appuie Ecolo dans son engagement au service des grandes causes d’aujourd’hui : l’effort contre le dérèglement climatique, la lutte contre toutes les formes d’inégalités et d’injustice, le redéploiement d’une économie durable et prospère et le renouveau de la démocratie et de la participation citoyenne.
Les grands chantiers du Centre Jacky Morael
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Climat, nature, biodiversité, santé-environnement
C’est à partir des limites imposées par la planète que nous devons construire le monde de demain. Protéger notre santé, améliorer notre qualité de vie, c’est d’abord vivre dans un environnement sain.
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Transition solidaire
Il n’y aura pas de transition écologique qui ne soit d’abord et avant tout solidaire. Ce sont les plus précarisés qui sont en première ligne du changement climatique, qui respirent l’air le plus pollué dans nos villes et sont victimes de la malbouffe.
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Prospérité nouvelle
Une économie post-carbone, riche en emplois de qualité, qui n’épuise plus les humains et la planète. Et une finance au service de l’économie ainsi repensée.
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Radicalité démocratique
L’histoire nous montre que la démocratie n’est pas une situation acquise une fois pour toute. Il faut la protéger, et l’oxygéner en suscitant de nouvelles formes de participation à la décision.
L’équipe CJM
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Kim Fredericq Evangelista
Directeur du CJM
“Donner le nom de Jacky Morael au service d’études d’Ecolo, c’est vouloir faire nôtres l’intelligence du propos, la finesse d’analyse, les valeurs et la force de conviction qui le caractérisaient.”
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“En se reposant sur une équipe d’experts et d’expertes aux profils variés et complémentaires, le Centre Jacky Morael réalise des études pour les différentes instances du parti.”
Les conseillères et conseillers du CJM
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Énergie
Elodie Belleflamme
La conseillère « énergie-climat » travaille au respect de nos engagements climatiques et à l’accélération de la transition énergétique. Elle veille à la transformation du secteur de l’énergie, au déploiement massif des énergies propres et renouvelables et, de manière plus globale, la décarbonation de nos économies. La rénovation énergétique des bâtiments est de ce point de vue emblématique car elle nous permet de répondre à la fois aux impératifs environnementaux, sociaux et économiques.
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Mobilité
Geoffrey Usé
Notre conseiller « mobilité » oeuvre à rééquilibrer les différents modes de transport en se basant sur leur impact sociétal réel. Cela nécessite de questionner nos besoins en mobilité, nos déplacements et leur sens. L’amélioration de notre mobilité et de la qualité de l’air passe par l’investissement dans les transports publics, un meilleur partage de l’espace public et le développement de modes de déplacement actifs, plus respectueux de notre environnement et beaucoup moins polluants.
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Égalité
Caroline Saal
Notre conseillère « égalité » alimente la réflexion afin de définir des politiques publiques non discriminatoires, à chaque niveau de pouvoir, qui permettent de garantir l’égalité de toutes et tous. Il apparaît clairement que nos sociétés ne peuvent être soutenables et viables qu’à condition de mettre fin aux multiples inégalités de genre, culturelles et d’éducation. L’émancipation et l’autonomie de chacun et de chacune est au coeur du projet écologiste.
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Économie
Adriano La Gioia
Notre conseiller « économie » élabore des propositions afin de traduire les aspirations de justice sociale et climatique en mesures socio-économiques concrètes. Il alimente la réflexion pour changer de modèle économique et aboutir à une économie post-croissance qui puisse garantir une prospérité partagée et durable pour toutes et tous. Il est aussi particulièrement attentif aux enjeux de justice fiscale et de réduction des inégalités par le biais d'une fiscalité plus progressive et plus juste. Il suit également de près les questions des finances publiques afin d’identifier les leviers pour des investissements publics à la hauteur des exigences de la transition socio-écologique.
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Environnement
Charlotte De Callataÿ
Notre conseillère « environnement » est particulièrement attentive au lien entre notre qualité de vie et celle de la planète sur laquelle nous vivons. La crise Covid montre bien qu’il ne s’agit pas seulement de soigner les maladies mais de les prévenir, notamment celles qui trouvent leur source dans le recul de la biodiversité, le développement des pollutions (air, bruit, eau) et dans la nourriture de mauvaise qualité. Il faut trouver de véritables moyens pour décourager les grands pollueurs et protéger la santé des citoyen·ne·s, en particulier les publics les plus précarisés qui subissent plus fortement l’impact des dégradations de l’environnement.
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Agriculture
Jules Piraux
Notre conseiller « agriculture – alimentation » fait de la transition agroécologique une priorité. Nous privilégions une approche participative pour développer la relocalisation des filières agricoles et encourager la multiplication des systèmes alimentaires en circuits courts. Nous voulons augmenter la résilience des pratiques agricoles pour assurer une alimentation saine, préserver l’environnement, restaurer la biodiversité, diminuer le réchauffement climatique et valoriser la création d’emplois locaux et nourriciers, au cœur du changement.
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Démocratie
Célia Nennen
Notre conseillère « démocratie » analyse les fragilités de nos démocraties représentatives révélées par les crises récentes. Elle propose des solutions afin de déconfiner la démocratie, en garantissant plus de transparence et plus de participation citoyenne dans les décisions publiques. S’approfondir, se renouveler, s’ouvrir est la seule manière de préserver notre démocratie contre la menace des populistes et de réduire la défiance des citoyen·ne·s à l’égard des institutions. En ce compris quand il s’agit de parler de réforme de l’État.
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Numérique
Jonathan Vandescotte
Notre conseiller « numérique » met ses connaissances au service d’Ecolo pour suivre l’évolution rapide des nouvelles technologies et les conséquences qu’elles entraînent à différents niveaux : social, environnemental, économique, etc. Nos choix technologiques doivent faire preuve d’une profonde réflexion sur leur désirabilité, leur soutenabilité et leur inclusivité si nous voulons qu’ils soient des partenaires sérieux dans la transition écologique et sociale. Il est pour lui essentiel de promouvoir une technique démocratique et de s’opposer à une vision autoritaire et solutionniste du progrès technologique, afin que la technologie puisse être notre alliée dans cette transition.
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Consommation
Raphaël Dahl
Notre conseiller en charge des thématiques « consommation et transition économique » élabore des recommandations visant à transformer notre modèle économique afin de l'aligner sur les besoins de chacun et chacune tout en respectant les limites planétaires. Il suit de près les enjeux liés à la consommation, à l'industrie ou à l'économie circulaire. D'autre part, il mène une réflexion sur la Défense, qu'il étend engager comme agente de la résilience face aux dérèglements écologiques et à ses effets sur la population, en Belgique et à l’étranger.
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Solidarités
Laurence Blésin
La conseillère « solidarités » élabore des propositions afin de construire une société plus juste et solidaire qui ne laisse personne au bord de la route. Elle a vocation à reconnecter les combats sociaux et environnementaux puisqu’il apparaît plus clairement chaque jour que les risques sociaux sont indissociables des crises écologiques et des nouveaux risques qu’elles impliquent. Elle cherche à renforcer notre modèle social et à faire émerger de nouvelles formes de protection plus universelles pour assurer le bien-être et garantir des conditions d'une vie digne ainsi que l'autonomie et l'émancipation de toutes et tous.
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Territoire
Naomi Berger
La conseillère en aménagement du territoire et urbanisme entend identifier comment répondre au mieux à une série d'objectifs concomitants et superposés au sein d'un même territoire : garantir à chacun et chacune de répondre à ses besoins (se loger décemment, pouvoir apprendre, travailler, se soigner et se détendre dans un cadre de qualité, se nourrir sainement, etc.), préserver les ressources actuelles et futures de nos territoires, limiter nos empruntes négatives sur l'environnement, s'adapter aux changements climatiques, et s'assurer que toutes et tous puissent prendre part à l'aménagement de leur territoire.
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Santé
Marion Hallet
Notre conseillère « santé » suit de près les questions relatives à la santé publique, au bien-être des personnes et à l’humanisation des soins. Elle élabore des propositions concrètes pour une garantie de l’accès à des soins de qualité pour toutes et tous. Les crises que nous traversons actuellement montrent un monde qui se transforme : pour faire face à ces changements, pour promouvoir et protéger notre santé de manière équitable, l’organisation des soins nécessite des réformes en profondeur pour mettre le citoyen-patient au centre de son dispositif. Préserver la solidarité du financement est une priorité. Elle voit la santé comme une thématique transversale, impliquée dans tous les secteurs de la société et à intégrer dans toutes les politiques. Elle est aussi particulièrement attentive au respect et à l’intégrité des publics vulnérables tout au long de leur vie.
Les cahiers du CJM
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• La voiture électrique est un sujet central et qui suscite beaucoup d’intérêt tant parmi ses opposants que ses supporters. Elle apparaît comme une solution majeure pour décarboner notre mobilité et ainsi atteindre nos objectifs climatiques par rapport au secteur du transport. Pour rappel, nous devons diminuer de 55 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2050 au niveau de l’Union européenne. Pour cela, l’UE a prévu la fin de la vente des voitures à moteur thermique à partir de 2035 (sauf pour les voitures roulant aux e-fuels). La place de la voiture électrique va donc venir chambouler nos habitudes. • La voiture est largement ancrée dans nos habitudes de mobilité et a façonné la manière dont nous nous déplaçons. Le développement de la voiture électrique ; plus singulièrement la question des batteries et de l’autonomie, vient rebattre les cartes d’une industrie en mutation et qui cherche à maintenir les performances des ses véhicules : distance parcourue, capacité de recharge, efficacité énergétique, émissions de CO 2 , … Aujourd’hui, l’accent est clairement mis sur l’impacte écologique de la voiture électrique. On sait désormais qu’une voiture électrique émet moins de CO 2 dans une analyse de cycle de vie complète. • Cependant, les idées reçues sur la voiture électriques ont la vie dure et le nombre de voitures électriques augmente chaque année mais ne montre pas encore d’engouement général. Pourtant, lorsque l’on observe de plus près la question de la voiture électrique, on s’aperçoit que dans une optique de coût global de possession, elle est moins chère sur sa durée de vie. Elle permet un gain substantiel au niveau des émissions de CO 2 ; surtout si l’on ajoute la question du réemploi et du recyclage des batteries. Et enfin, la « peur de la panne sèche » et la question de l’autonomie des véhicules électriques est rapidement écartée lorsque l’on analyse précisément les comportements des Belges. • En résumé, la voiture électrique est un maillon essentiel de la décarbonation de la mobilité mais elle ne solutionnera pas tout. Comme le dit Aurélien Bigo : « si l’avenir de la voiture est électrique, l’avenir de la mobilité n’est pas la voiture ». La voiture de demain sera légère, électrique et partagée. Le passage à la voiture électrique s’accompagnera obligatoirement par une réduction du nombre de voitures en circulation et par le développement massif des alternatives à la voiture individuelle.
Geoffrey Usé
Notre conseiller « mobilité » oeuvre à rééquilibrer les différents modes de transport en se basant sur leur impact sociétal réel
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• Les métaux constituent la base de nos économies. Déjà importante, la demande de certains de ces métaux, et en particulier des matières premières dites « critiques », va continuer à croître fortement. Plusieurs facteurs contribuent à cette augmentation : le développement des économies émergentes, les transitions numérique et énergétique, mais aussi, de manière plus marginale, les augmentations des investissements militaires. • Cette hausse sans précédent de la demande n’est pas sans poser problème pour l’approvisionnement en matières premières critiques. Des pénuries potentielles sont à craindre, expliquées par des facteurs d’ordre économique, physique et géopolitique, tandis que les impacts environnementaux et sociaux de leur extraction seront considérables. • Si l’Union Européenne, bien consciente de ces enjeux cruciaux, est à l’origine de plusieurs initiatives en la matière, il importe de faire entendre les spécificités de la vision écologiste. Celle-ci se base avant tout sur la limitation de la dépendance aux ressources, atteinte par la réduction des besoins, l’utilisation raisonnée des ressources, l’efficacité matière et énergétique ainsi que la substitution et la circularité des chaînes de valeur. D’après la vision écologiste, la sécurisation de l’accès aux ressources doit passer par la diversification des sources d’approvisionnement, la constitution de stocks stratégiques et l’établissement de partenariats décolonisés, ainsi que par la relocalisation d’une partie des filières d’extraction et de transformation. Le multilatéralisme et la coopération internationale ont un rôle-clé à jouer face à ces défis. Enfin, la diminution des impacts de l’extractivisme sur les communautés locales et l’environnement doit être le prérequis de toute politique d’approvisionnement en matières premières critiques. • Des propositions concrètes et réalistes qui permettent de relever le défi de l’approvisionnement pour accélérer la transition vers un modèle de société respectant les limites planétaires, mais qui ouvrent aussi la voie à une redéfinition de la gouvernance des ressources, considérées comme un bien commun pour l’humanité.
Raphaël Dahl
Notre conseiller en charge des thématiques « consommation et transition économique » élabore des recommandations visant à transformer notre modèle économique afin de l'aligner sur les besoins de chacun et chacune tout en respectant les limites planétaires
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Qui était Jacky ?
Ils et elles ont croisé et fait un bout de route avec Jacky Morael durant leur carrière politique, leur jeunesse, et parfois dans leur vie privée, en tissant de forts liens d’amitié. Nous les remercions d’avoir joué le jeu en nous partageant leurs souvenirs et anecdotes.
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