Question écrite - La cohérence des horaires entre la SNCB et les bus des TEC
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Question écrite
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Région Wallonne
La complémentarité du train et du bus constitue un levier important pour renforcer l’attractivité du transport public et l’efficacité des correspondances.
En cas de retard sur le rail, il semble fâcheux qu’un bus en correspondance, parce qu’il serait tenu par un horaire trop strict, démarre avant l’arrivée du train, en tout cas pour des retards non déraisonnables. Tel est particulièrement le cas pour les bus qui circulent avec une fréquence réduite, a fortiori lorsqu’ils effectuent une liaison structurante.
Je souhaite illustrer la problématique à partir du bus reliant Dinant et Givet. Cette liaison connecte deux pôles structurants, un chef-lieu d’arrondissement d’une part, une sous-préfecture d’autre part ; elle est par ailleurs une ligne transfrontalière, qui remplace une ancienne ligne ferroviaire. Ce bus circule toutes les deux ou trois heures le samedi, et toutes les trois heures le dimanche.
Le train venant de Namur (ou ailleurs) arrive à Dinant quelques minutes avant le départ prévu du bus. Tout a l’air bien organisé… sauf si le train a quelques minutes de retard. Dans cette hypothèse, l’usager devra attendre le prochain bus… deux ou trois heures plus tard !
Tel est aussi le cas, plus absurde encore, lorsque le train arrive à l’heure, mais qu’un train circule dans le sens inverse au moment de l’arrivée en gare et empêche alors l’usager de traverser l’autre voie pour rejoindre l’arrêt de bus (puisque le passage s’effectue sur les voies en gare de Dinant). Il est là et il voit son bus s’en aller sous ses yeux…
La situation peut être analogue en semaine même si la fréquence des trains et des bus atténue en partie l’impact du potentiel retard.
Quelles sont les règles en matière de temps d’attente des bus par rapport au train et d’organisation des correspondances ?
Des consignes existent-elles, en cas d’arrivée tardive des trains, afin d’assurer une souplesse de bon sens ?
Le cas échéant, de manière générale et en tout cas pour le cas de la connexion entre bus et train en gare de Dinant, ces règles ou ces pratiques pourraient-elles être coordonnées afin d’assurer une garantie aux usagers ?
Un dialogue est-il prévu entre l’accompagnateur ou l’accompagnatrice du train et le conducteur ou la conductrice du bus ?
Sinon, peut-il être organisé ?
Plus largement, une réflexion est-elle menée en vue d’améliorer l’intégration horaire entre le bus et le train, en particulier dans les zones rurales ?
Des échanges ont-ils lieu à ce sujet avec la SNCB ?