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Faciliter la sortie du nucléaire et booster les énergies renouvelables

Publié le 16 juillet 2020
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Après qu’un accord ait été trouvé début juillet à la Chambre, sous l’impulsion des Verts, le vote sur le mécanisme de rémunération de la capacité (CRM) aura lieu cet après-midi. Pour rappel, ce mécanisme assure la sécurité des investissements sur le marché belge de l’énergie, de sorte qu’il n’y ait pas de menace de pénurie d’électricité.

Albert Vicaire, député fédéral Ecolo réagit avec grande satisfaction à l’accord conclu : « Cela fait des années que le gouvernement aurait dû résoudre ce problème. Le Parlement a dû reprendre le dossier en main et l’accord auquel nous avons abouti nous permet d’enfin avancer. La voie vers la sortie du nucléaire est aujourd’hui tracée! Sur cette base, nous pourrons booster les investissements dans les énergies renouvelables du futur. Et ce, sans impact sur la facture des familles et PMEs. », explique-t-il.

Quel que soit le mix énergétique, ce mécanisme de financement sera nécessaire pour garantir la sécurité de l’approvisionnement, car tant l’énergie nucléaire que l’énergie solaire et éolienne manquent de cette flexibilité. Pour Albert Vicaire, les choses sont claires : « L’incertitude des dernières années faisait effet bouchon sur le déploiement des énergies vertes. C’était le flou absolu qui dominait la politique énergétique dans notre pays. La Ministre Marghem tournait en rond. Vu la prolongation des vieux réacteurs nucléaires, les investissements dans les énergies vertes alternatives se faisaient attendre. Aujourd’hui, après des années d’incertitude, le Parlement est enfin parvenu à un accord qui donnera un coup de pouce à tous les investissements verts. C’est une condition nécessaire pour fermer le chapitre du nucléaire. Avec ce texte, nous ouvrons un nouveau chapitre d’investissements verts en Belgique ! ».

Le texte final qui sera voté cet après-midi met l’accent, sous l’impulsion d’Ecolo-Groen, sur la restriction du volume à financer. La priorité devra être accordée, entre autres, à la gestion de la demande, à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables. Cela permettra d’éviter autant que possible la construction de nouvelles grandes centrales électriques au gaz. Et donc la capacité électrique à soutenir et les coûts d’investissements seront maintenus à un strict minimum, de quoi assurer la transition et garantir la sécurité approvisionnement.

L’un des autres éléments phares de l’accord conclu est que le coût de l’investissement ne doit pas être répercuté sur la facture énergétique : « La facture d’électricité est devenue une deuxième feuille d’impôt ces dernières années. Il était hors de question pour nous que cela soit à nouveau le cas. Tout au contraire, celle-ci doit diminuer via une maîtrise des prix mais également une diminution des consommations finales des citoyens et des entreprises », conclut Albert Vicaire.

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