Rapport du GIEC : il n'y a plus de temps à perdre
Ce lundi, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) vient de remettre le 1er volet de son rapport (qui en compte 3) sur l’évolution du climat. Un premier rapport qui dresse un état des lieux alarmant des changements climatiques actuels et de ceux que nous allons encore subir à très court terme. Multiplication et intensification des inondations, périodes de sécheresse et feux de forêt, extinctions d’espèces, acidification des océans. L’inaction et l’absence de politiques climatiques rapides et ambitieuses promettent à l’humanité, toutes régions confondues, un avenir sombre et chaotique.
Pour Ecolo, il n’y a plus de temps à perdre. « Limiter le réchauffement à 1,5°C est encore possible, mais les chances d’y parvenir diminuent chaque jour. Il faut accélérer la transition écologique, concrétiser les nouvelles ambitions climatiques de notre pays et de l’Europe grâce à des mesures fortes et justes dans l’ensemble des domaines », estiment les coprésidents d’Ecolo.
L’accélération de la transition vers un modèle décarboné, qui passe par la sortie des énergies fossiles, est désormais indispensable pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre.
Dans la foulée de l’arrivée au pouvoir des écologistes, les gouvernements wallons et bruxellois, ainsi que le gouvernement fédéral, se sont donnés de nouvelles ambitions climatiques.
Il faut accélérer aujourd’hui le déploiement des politiques qui permettront d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55% à l’horizon 2030 et la neutralité climatique pour 2050.
Transition énergétique, mobilité douce, rénovation des bâtiments et des logements, préservation de la nature et de la biodiversité, développement d’une prospérité juste et durable. « Les solutions sont là. Il est urgent de les mettre en œuvre avec résolution et dans un esprit de justice sociale, car ce sont les publics les plus précaires qui subissent en première ligne les effets du dérèglement climatique ».
Depuis son premier rapport en 1990, le GIEC tirait la sonnette d’alarme sur le rôle joué par l’activité humaine sur les changements climatiques et sur les conséquences à court, moyen et long terme pour la planète. « Il n’y a plus de temps à perdre, ni d’excuse à l’inaction. Il faut agir et tout de suite », concluent les coprésidents d’Ecolo.