[Portrait de Rachelle Vafidis, Échevine Ecolo à la Bruyère]

Rachelle a toujours été attirée par la politique. Son père y est sans doute pour quelque chose car déjà lorsqu’elle était petite, elle se souvient qu’il les initiait sa sœur et elle à cette discipline. Elle a grandi avec le sentiment qu’un jour elle entrerait dans un parti. L’heureux élu fut celui d’Ecolo, qui se rapprochait le plus de ses convictions.

Mais comment approche-t-on un parti lorsqu’on n’a aucun lien avec celui-ci ? « C’était un peu une nébuleuse » confie Rachelle. Pourtant, elle fera une entrée fracassante chez Ecolo en 2018, lorsqu’elle est nommée tête de liste pour les élections communales après s’être portée volontaire auprès de la locale de la Bruyère. De tête de liste à échevine, il n’y a qu’un pas que Rachelle a franchi.

Aujourd’hui seule Ecolo dans le collège communal, elle s’occupe de compétences chères au parti tel que l’urbanisme, l’aménagement du territoire, l’énergie, la mobilité mais aussi celles des nouvelles technologies et de communication. Car au départ, Rachelle est une passionnée des nouvelles technologies et du numérique! Elle en a même fait son métier suite à sa formation d’infographiste :

Cela me permettait de vivre de ma passion tout en développant ma fibre artistique !

Quant à son rôle d’échevine, elle l’apprend en autodidacte car « il n’y a aucune formation qui nous prépare à être échevin !». Rachelle a pu compter sur ses grandes qualités pour se faire au métier. Studieuse, réfléchie, travailleuse et dynamique, elle prend son rôle à coeur. Après trois années elle a déjà mis en place quelques jolis projets dans sa commune !

Parmi ceux dont elle est le plus fière, il y a l’obtention d’un subside conséquent dans le cadre du projet « commune pilote cyclable », que nous devons à notre Ministre Philippe Henry. Grâce à ce projet, un nouveau réseau de piste cyclable va pouvoir sortir de terre à la Bruyère !

Le deuxième projet avec une très jolie symbolique se nomme « une naissance un arbre ». Chaque parent d’enfants nés dans la commune dans l’année reçoit une invitation à aller planter un arbre dans le parc de la commune. Les arbres sont identifiés par une plaque au nom de l’enfant. Rachelle s’enthousiasme :

Je trouve ça super chouette parce qu’on associe l’humain à la nature, l’enfant peut vraiment s’identifier à son arbre et l’enfant peut partir de la commune, mais il pourra toujours revenir voir son arbre dans le parc de la Bruyère !

Du joli travail qu’elle voudrait continuer, pourquoi pas le temps d’une deuxième législature, afin de mener à bien les projets qu’elle a entamé.

Pour avoir un impact sur sa commune il faut deux mandats. Par exemple, le plan de mobilité pour la commune que nous avons mis sur pieds, le plus gros de l’application se fera dans la prochaine législature.

Et la mobilité justement, c’est le dossier qu’elle aimerait voir avancer d’ici la fin de la législature. Elle explique : « C’est le moment de le faire, les mentalités évoluent, et avec nos ministres au fédéral et régional, et puis moi-même dans ma commune je pense que c’est bien parti ! »

Si elle adore son rôle d’échevine, il lui aura quand même coûté son travail de rêve en tant qu’infographiste. Mais Rachelle sait rebondir avec un dynamisme et un entrain qu’on devine vite. Depuis quelques semaines, elle transmet sa passion à la haute école Albert-Jacquard où elle est professeur de web design.

On envie ses étudiants !