Les parlementaires de la majorité ont défini leurs recommandations concernant l’extension de l’éducation à la philosophie et à la citoyenneté
Après plusieurs mois, le groupe de travail dédié à la mise en place des cours de philosophie et citoyenneté est parvenu au terme de ses travaux.
Inscrite dans la Déclaration de Politique Communautaire, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a été chargé de cette mission afin de proposer une proposition de résolution charpentée au Gouvernement, qui prendra le temps de l’analyse car une telle réforme se doit d’être construite de façon cohérente.
La majorité PS-MR-Ecolo s’est accordée sur l’extension de l’éducation à la philosophie et à la citoyenneté et sur les recommandations adressées au Gouvernement :
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Étendre le cours de philosophie et de citoyenneté obligatoire de deux heures hebdomadaires dans l’enseignement officiel et améliorer les conditions de l’organisation de l’EPC dans l’enseignement libre.
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Continuer, dans l’officiel, à proposer de manière optionnelle, sur base volontaire, les cours de RLMO dans des conditions qui rendent confortable pour les élèves l’exercice de leur droit constitutionnel à une éducation morale ou religieuse et étudier toute autre modalité organisationnelle, y compris dans le cadre des futures réformes.
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Estimer le coût budgétaire des différents scénarii préalablement à toute mise en œuvre.
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Assurer la soutenabilité du cadre humain, budgétaire, statutaire et organisationnel : notamment en prévoyant une période de transition pour permettre aux enseignants et enseignantes de suivre les formations adéquates ainsi qu’en aménageant des dispositions applicables aux membres du personnel.
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Mettre en place une inspection spécifique.
Les auteurs de la proposition de résolution estiment que ces dispositions permettront de favoriser le vivre ensemble, le développement d’une pensée autonome et critique et de permettre à chaque élève de se développer en tant que personne et citoyen, citoyenne.
Il est également essentiel que toute organisation future d’une telle réforme se fasse en concertation avec, et pour, le personnel enseignant et acteurs de terrain.
Les différents groupes s’unissent également pour remercier les acteurs de l’enseignement qui ont participé à l’état des lieux du dossier, aux échanges et à l’élaboration de ce travail de qualité.Â