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Construire l’avenir, Bouwen aan de toekomst

Publié le 2 janvier 2021
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Comment mettre des mots sur une année aussi difficile à comprendre ?

Nous voulons toutes et tous tourner la page de 2020 pour un avenir plus rassurant, plus chaleureux et plus humain. Malheureusement, la crise de la covid 19 affectera durablement nos vies. Nous resterons encore longtemps marqués, les uns par la perte de proches, les autres par l’expérience de la maladie ou celle de l’isolement. Cette crise dit tant de notre société : ses fragilités et ses forces, les profondes injustices qui la défigurent, mais aussi les solidarités qui lui donnent un visage humain. Notre souhait est que nous en sortions plus humbles, plus sages et plus déterminés à construire un avenir meilleur. C’est debout et la tête haute que nous devons regarder l’avenir, en ayant envie d’aller de l’avant, plutôt que de continuer de faire comme avant.

Bien sûr, il faut se demander comment nous en sommes arrivés là. Aux questions, aux doutes, aux souffrances, il faut fournir des réponses claires et en tirer toutes les leçons. Mais ce qui compte aujourd’hui, c’est de savoir ce que nous voulons faire de cette douloureuse expérience. Où voulons-nous aller ?

Tout ce qui sera entrepris dans les prochaines années peut dessiner durablement et positivement l’avenir de notre pays et la manière dont nos petits-enfants raconteront cette crise. Nous voulons qu’ils.elles voient dans cette année 2021 le point de bascule vers une société plus écologique, plus solidaire et plus démocratique. Nous voulons qu’ils.elles disent de nous que nous avons œuvré à sauver la planète du dérèglement climatique et de la perte de biodiversité ; que nous avons construit une société plus juste et plus démocratique, une économie durable et prospère, respectueuse de la nature et libérée de la spéculation financière. Ils.elles diront de nous que nous avons eu le courage d’aborder le carrefour décisif de cette nouvelle décennie parce que nous avons pu rassembler et croire dans la force de nos idéaux.

Nous avons dix ans pour réussir la transition écologique et solidaire. La décennie qui s’est ouverte ce 1er janvier 2021 doit être celle de l’accélération. Nous n’avons plus de temps à perdre.

Amplifions les voix de ceux qui pensent que rassemblés tout est possible, que le pire n’est jamais dit d’avance et que bâtir un pays fier, uni, tourné vers l’avenir est une aventure qui vaut la peine d’être vécue. Oui, ce sera difficile. Les verrous et les blocages sont nombreux, défendus par ceux qui s’enrichissent des inégalités et de la destruction de l’environnement, en Belgique et dans le monde. Mais les points d’appui citoyens, associatifs, entrepreneuriaux, institutionnels sont tout aussi nombreux.

Pour écrire un nouveau chapitre de notre histoire commune, nous proposons un projet politique de rassemblement, un contrat social-écologique pour le 21ème siècle. L’objectif est de redéployer notre pays sur des bases nouvelles : plus protectrices, plus saines, plus solidaires, plus démocratiques, plus égalitaires entre les hommes et les femmes.

Plus à l’écoute aussi. Ce rassemblement, il commence en notre sein, entre nous toutes et tous, habitant.e.s d’un pays qui se connaît trop mal. Cessons de nous arrêter sur ce qui nous différencie pour en conclure que ces spécificités sont autant d’obstacles insurmontables. Acceptons plutôt qu’à partir d’elles nous pouvons construire des ponts. En adoptant une telle démarche, nous sommes convaincu.e.s qu’au final, bien plus de choses nous unissent que nous séparent.

Il ne s’agit pas de rêver d’un retour à la « Belgique de papa » ; celle qui a si longtemps nié la diversité culturelle de notre société. Nous rêvons d’un pays qui, pour mieux se rassembler, est capable de surmonter les blessures de son passé. Un pays qui se parle, s’écoute et se comprend. Ce travail commence en balayant devant notre propre porte, en reconnaissant que les politiques francophones doivent plus se tourner vers la Flandre. La situation actuelle n’est plus acceptable. Elle doit évoluer et ne plus permettre à toutes celles et ceux pour qui la division est le pain qui les nourrit de démontrer qu’ils ont raison.

En 2030, la Belgique fêtera ses 200 ans. Ce moment est crucial. Nous avons 10 ans pour réussir le défi de (re)donner un avenir et un sens à notre pays. Nous pensons que ce n’est plus aux seul(e)s président(e)s de parti qu’il revient de discuter des contours de la future Belgique – c’est ce que nous avons fait inscrire au cœur de l’accord de Gouvernement. Il faut commencer par organiser une délibération publique sans tabou, en y associant les citoyen·ne·s, les travailleuses et travailleurs ainsi que leurs représentants, les académiques et les acteurs de la société civile. Il faut les écouter dans leurs propositions pour construire une Belgique plus efficace et plus résiliente. Le temps des représentant.e.s politiques viendra, mais après. Notre pays s’est parfois perdu en chemin. Aujourd’hui, il appartient aux citoyennes et aux citoyens de décider du sens qu’ils veulent lui donner.

Nous faisons face à plusieurs crises. Il n’appartient qu’à nous d’en faire autant d’opportunités. La transition écologique et solidaire offre non seulement des opportunités d’emploi et des viviers de prospérité, mais aussi un horizon capable de coaliser les talents, les énergies, la créativité, les intelligences pour démentir l’idée que les prochaines générations vivront moins bien que les précédentes. Nous n’avons pas seulement le droit de rêver de notre futur, nous avons le droit de le choisir. Le moment est venu d’aller de l’avant !


Bouwen aan de toekomst

Hoe kunnen we dit moeilijk te vatten jaar onder woorden brengen?

We willen allemaal de bladzijde van 2020 omslaan voor een meer geruststellende, warmere en menselijkere toekomst. Helaas zal de COVID-19-crisis ons leven permanent beïnvloeden. We zullen nog lang getekend blijven, sommigen door het verlies van dierbaren, anderen door ziekte of isolement. Deze crisis zegt zoveel over onze samenleving: zij heeft haar zwakke en sterke punten, het diepe onrecht dat haar heeft verminkt, maar ook de solidariteit die haar een menselijk gezicht heeft gegeven, blootgelegd. Onze wens is dat we er nederiger, wijzer en vastbeslotener uitkomen om een betere toekomst op te bouwen. Het is met opgeheven hoofd dat we naar de toekomst moeten kijken, met de wens om vooruit te komen, in plaats onze oude gewoontes voor te zetten.

Natuurlijk moeten we ons afvragen hoe we in deze situatie zijn terechtgekomen. Op onze vragen, onze twijfels en ons lijden moeten we duidelijke antwoorden vinden en hieruit de nodige lessen trekken. Maar waar het vandaag om gaat is dat we weten wat we met deze pijnlijke ervaring willen doen. Waar willen we heen?

Alles wat de komende jaren wordt ondernomen kan een blijvend en positief effect hebben op de toekomst van ons land en de manier waarop onze kleinkinderen het verhaal van deze crisis zullen vertellen. Wij willen dat zij het jaar 2021 zien als het kantelpunt naar een meer ecologische, solidaire en democratische samenleving. We willen dat ze over ons zeggen dat we alles in het werk hebben gesteld om de planeet te redden van de klimaatverandering en het verlies aan biodiversiteit; dat we een rechtvaardigere en democratischere samenleving hebben opgebouwd, een duurzame en welvarende economie die de natuur respecteert en vrij is van financiële speculatie. Ze zullen van ons zeggen dat we de moed hebben gehad om het cruciale kruispunt van dit nieuwe decennium over te steken omdat we onze krachten hebben kunnen bundelen en hebben geloofd in de kracht van onze idealen.

We hebben tien jaar de tijd om van de ecologische en solidaire transitie een succesverhaal te maken. In het decennium dat op 1 januari 2021 van start is gegaan moeten we een definitieve stap voorwaarts zetten. We hebben immers geen tijd meer te verliezen.

Laten we de stem luider doen klinken van zij die geloven dat samen alles mogelijk is, dat het ergste nooit van tevoren kan worden voorspeld en dat het opbouwen van een trots, verenigd en toekomstgericht land een avontuur is dat het waard is om voor te leven. En ja, dit zal niet makkelijk zijn. Er zijn immers veel obstakels en valkuilen, die in de hand worden gewerkt door zij die zich hebben verrijkt op de kap van de ongelijkheden en de verwoesting van het milieu, in België en over de hele wereld. Maar er zijn gelukkig ook evenveel burgers, verenigingen, ondernemers en instellingen die deze transitie steunen.

Om een nieuw hoofdstuk in onze gezamenlijke geschiedenis te schrijven, stellen we een politiek project voor waarin we al onze krachten zullen bundelen in het kader van een sociaalecologisch pact voor de 21e eeuw. Het doel is om ons land te herontwikkelen op nieuwe, meer beschermende, gezonde, solidaire, democratische en gelijkwaardige grondslagen.

Het innemen van een meer luisterende houding staat hierbij centraal. Het bundelen van onze krachten begint immers in ons midden, onder ons allen, inwoners van een land dat zichzelf te slecht kent. Laten we niet langer stilstaan bij wat ons anders maakt en afstand nemen van de idee dat onze verschillen onoverkomelijke hindernissen zijn. Laten we in plaats daarvan aanvaarden dat we vanuit onze diversiteit bruggen kunnen bouwen. Door dit standpunt in te nemen geven we blijk van onze overtuiging dat er uiteindelijk veel meer is dat ons verenigt dan dat ons scheidt.

Het komt er niet op aan te dromen van een terugkeer naar een unitaire staat, die te lang de culturele diversiteit van onze samenleving heeft ontkend. We dromen van een land waarin we al onze krachten bundelen om de wonden van ons verleden te helen. Een land waarin we met elkaar spreken, naar elkaar luisteren en elkaar begrijpen. Hiervoor moeten we eerst orde op zaken stellen bij ons en erkennen dat Franstalige politici zich meer tot Vlaanderen moeten wenden. De huidige situatie is niet langer aanvaardbaar. Zij moet veranderen en mag niet langer toestaan dat zij die hun brood verdienen op de kap van de verdeeldheid, hun gelijk kunnen halen.

In 2030 viert België zijn 200e verjaardag. Dit is een cruciaal moment. We hebben 10 jaar de tijd om ons land (opnieuw) een zinvolle toekomst te geven. Wij zijn van mening dat het niet langer alleen aan de partijvoorzitters is om de contouren van het België van de toekomst te bepalen en we hebben dit dan ook centraal gesteld in het Regeerakkoord. We moeten beginnen met het organiseren van een publieke dialoog zonder taboes, waarbij burgers, werknemers en hun vertegenwoordigers, academici en actoren uit de burgermaatschappij worden betrokken. We moeten naar hun voorstellen luisteren om een meer efficiënt en veerkrachtig België op te bouwen. Pas daarna zullen de politieke vertegenwoordigers aan het woord komen. Ons land is op sommige momenten de weg kwijtgeraakt. Vandaag is het aan de burgers om te beslissen welke weg er wordt ingeslagen.

We moeten het hoofd bieden aan verschillende crisissen. Het is aan ons om deze om te zetten in kansen. De ecologische en solidaire transitie biedt niet alleen arbeidskansen en een voedingsbodem voor welvaart, maar ook perspectieven om talent, energie, creativiteit en intelligentie samen te brengen om het idee te weerleggen dat de volgende generaties minder goed zullen leven dan de vorige. We hebben niet alleen het recht om te dromen over onze toekomst, maar ook het recht om te kiezen voor onze toekomst. Het is tijd om een definitieve stap voorwaarts te zetten!

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