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« La pauvreté n'est pas une fatalité, elle est la conséquence de choix politiques »

Publié le 18 octobre 2019
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Dans le cadre de la Journée Mondiale de lutte contre la pauvreté, les écologistes rappellent leur volonté de concrétiser la transition écologique et solidaire. Pour Ecolo, il n’y a en effet pas de différence à faire entre les combats environnementaux et les combats sociaux, car les deux sont intrinsèquement liés. «Les personnes les plus fragiles sont généralement aussi les premières victimes de la pollution, par exemple. Le taux de pauvreté n’a cessé d’augmenter ces dernières années, ce qui est un fait rare. Plus de 30.000 personnes recourent aux banques alimentaires. Le nombre de travailleurs pauvres est également en hausse. En Wallonie, une personne sur quatre vit dans la pauvreté. Nous ne pouvons pas baisser les bras face à ces situations indignes d’un pays riche comme la Belgique », commentent les coprésidents d’Ecolo Rajae Maouane et Jean-Marc Nollet.

A cet égard, les écologistes rappellent les ambitions contenues dans les divers accords de gouvernement conclus avec les Verts. Ainsi, la Wallonie entend agir plus résolument contre la pauvreté et les inégalités, qu’il s’agisse de lutter contre la précarité énergétique, de garantir l’accès à l’eau, de travailler sur les dispositifs d’isolation ou d’accès à un logement sain. Dans l’esprit du lien entre défi climatique et défi social, le comité stratégique climat tiendra par ailleurs compte de la lutte contre la pauvreté dans les mesurées proposées. De son côté, la Fédération Wallonie-Bruxelles s’attaquera en priorité à la pauvreté infantile, en concertation avec les autres niveaux de pouvoir, tandis qu’à Bruxelles, cette question sera notamment abordée pour la première fois sous l’angle social-santé, sous la responsabilité d’Alain Maron, Ministre de la Transition climatique en charge des affaires sociales et de la santé.

« 16,4 % de la population belge risque de tomber dans la pauvreté. Le revenu d’intégration social se trouve encore sous le seuil de pauvreté, alors qu’il s’agit là du seuil minimum pour une vie décente. Les femmes et les mères de familles monoparentales sont en outre un public particulièrement fragile, car elles sont confrontées à un taux de risque de pauvreté très élevé de 47%

La pauvreté n’est pas une fatalité, elle est la conséquence de choix politiques. C’est la raison pour laquelle, à chaque niveau de pouvoir, des communes à l’Europe, nous activerons les leviers à notre disposition pour mener des politiques structurelles en vue de réaliser cette transition écologique et solidaire, au plus grand bénéfice de l’ensemble des citoyens », concluent Rajae Maouane et Jean-Marc Nollet.

 

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