La Commission Affaires sociales valide la proposition de Loi écologiste pour préserver le repos d’accouchement des femmes enceintes
Ce mardi après-midi, la Commission Affaires sociales de la Chambre a approuvé une proposition de loi déposée par les écologistes en collaboration avec les socialistes, le MR et le CD&V, permettant d’assimiler le chômage temporaire à du travail et donc de ne pas pénaliser les mères dans le cadre de leur congé prénatal.
En effet, selon la loi en vigueur, les femmes enceintes ne peuvent reporter leur congé prénatal après l’accouchement que si elles ont travaillé pendant les semaines précédant l’accouchement. Dans l’état actuel des choses, cette loi pénalise donc les femmes enceintes qui se sont retrouvées au chômage temporaire en raison de la crise du Covid-19 et ne peuvent ou ne pourront donc, de facto, pas reporter leur congé prénatal après l’accouchement.
« Il était important pour nous de réparer cette situation injuste et discriminatoire ! », commente Marie-Colline Leroy, primo-signatrice de la Proposition de Loi et présidente de la Commission Affaires sociales.
« Déjà avant la pandémie, nous avions proposé un texte similaire visant à éviter que les femmes dans l’incapacité de travailler soient pénalisées par une diminution de la durée de leur repos d’accouchement. La crise du covid-19 avait mis fin à la discussion mais, aujourd’hui, et davantage encore qu’il y a quelques mois, ces futures mamans doivent être soutenues. Il est impensable qu’une maman voie son congé postnatal raboté en raison de circonstances indépendantes de sa volonté, qu’elle ait été mise en chômage temporaire ou qu’elle soit malade. Elle ne peut être pénalisée deux fois. La relation mère-enfant est primordiale et doit être préservée et nous nous réjouissons d’avoir trouvé un accord en ce sens », conclut Marie-Colline Leroy.
À la demande du MR, cette proposition de loi fera l’objet d’une seconde lecture.