État des bâtiments scolaires : Ecolo appelle à investir dans les infrastructures scolaires
Quatre classes sur dix risquent la fermeture dans les 5 à 10 ans, à cause du mauvais état des bâtiments. Ces informations, relayées par Le Soir, inquiètent les écologistes, qui rappellent que l’amélioration de la qualité des infrastructures fait partie des priorités du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Pour Ecolo, il s’agit en effet d’un élément essentiel au bien-être des enfants et des enseignant·e·s, ainsi qu’à la qualité de notre enseignement dans son ensemble.
« Les conditions d’étude et de travail ne sont pas à la hauteur de l’enjeu qui se joue dans les écoles. Il faut permettre au corps enseignant d’exercer ses missions dans les meilleurs conditions si nous voulons que nos enfants puissent s’épanouir se manière saine », réagit Kalvin Soiresse, député Ecolo à la Fédération Wallonie-Bruxelles. « Nous sommes aussi particulièrement attentifs aux conditions sanitaires dans lesquelles les élèves évoluent car elles influent de manière directe sur leur santé et leur bien-être physiologique », poursuit Kalvin Soiresse.
Lors de son installation, le Gouvernement a prévu d’accroître la qualité des infrastructures scolaires (classes, sanitaires, espaces de recréation, etc.) afin de contribuer au bien-être des enfants et à un meilleur apprentissage. Ecolo souligne également l’importance de la performance énergétique et la durabilité des matériaux utilisés lors de rénovations des bâtiments scolaires, et la nécessité de veiller à ce que les bâtiments soient accessibles aux personnes à mobilité réduite. En ce sens, l’adoption par le Gouvernement d’une note méthodologique concernant les bâtiments scolaires et l’annonce de la constitution de groupes de travail sont des étapes importantes pour avancer efficacement.
« Investir dans les infrastructures scolaires, c’est faire le choix d’améliorer la qualité de toutes les écoles francophones et lutter contre les inégalités qui se creusent parfois dès le plus jeune âge. . Nous accueillons donc favorablement le débat sur le financement annoncé par le Ministre », ajoute Kalvin Soiresse. « Nous nous rendons régulièrement sur le terrain, certains bâtiments sont dans des états déplorables. La transformation de l’école doit se faire en concertation avec l’ensemble des acteurs de terrain. Leurs connaissances des réalités, des urgences et des priorités est extrêmement précieuse et indispensable si on veut atteindre une réflexion globale. C’est dans ce cadre que nous pourrons inscrire l’école dans la nécessaire transition écologique et solidaire, et ainsi participer à construire l’école de demain », conclut Kalvin Soiresse.