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Ecolo veut lutter contre la précarité menstruelle dans l’enseignement obligatoire et supérieur

Publié le 24 février 2021
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Le groupe Ecolo au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a déposé ce mercredi un texte pour lutter contre la précarité menstruelle dans l’enseignement obligatoire et supérieur. Co-signé par les partis de la majorité, ainsi que par le PTB, ce texte demande notamment au Gouvernement d’étudier l’impact budgétaire de la mise à disposition des protections périodiques dans les établissements de l’enseignement fondamental, secondaire ou supérieur et reconnus en Fédération Wallonie-Bruxelles. « La précarité menstruelle est une réalité pour beaucoup de femmes, de jeunes filles ou de personnes  menstruées en situation de difficulté financière ou de pauvreté. Personne ne devrait avoir à s’inquiéter de l’accès aux protections périodiques en période de règles“, explique la députée Ecolo et autrice du texte, Margaux De Ré. “Certaines personnes sont amenées à garder trop longtemps leurs protections et risquent un syndrome de choc toxique qui peut être mortel. C’est dès lors une question de santé publique. Il faut réagir ».

Il est également demandé au Gouvernement de soutenir la mise en œuvre de projets pilotes sur cette base, avant la fin de la législature. Mais également de soutenir le secteur associatif mobilisé dans la lutte contre la précarité menstruelle. « Les établissements d’enseignement obligatoire et de l’enseignement supérieur ont un rôle à jouer afin de faciliter l’accès aux protections périodiques aux élèves qui ont des difficultés à s’en procurer ainsi que de donner toute l’information nécessaire sur ces produits et leur utilisation ». Une question de santé, donc, mais aussi une question de société : « une telle mesure peut contribuer à visibiliser dans la société la question des règles, et lever le voile sur un tabou encore omniprésent.  » terminent les députés Ecolo Margaux De Ré et Manu Disabato

Dans sa vie, une personne menstruée dépense en moyenne, 3.800€ pour ses règles. Or, pour rappel, 40% des enfants à Bruxelles et 25 % des enfants en Wallonie vivent actuellement sous le seuil de pauvreté. Du côté des étudiant.e.s de l’enseignement supérieur, 36,2% des étudiant.e.s ont des problèmes d’ordre financier réguliers et 23.000 bénéficient du revenu d’intégration social (chiffres 2019). Inévitablement, on trouve derrière ces chiffres des personnes en situation de précarité menstruelle.

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