COP27: face aux résultats mitigés, Ecolo poursuit le combat !
Alors que la COP27, la réunion annuelle des États permettant de fixer les objectifs climatiques mondiaux, est arrivée à sa fin ce dimanche, ECOLO appelle à poursuivre des objectifs ambitieux pour limiter les dérèglements climatiques et garantir que notre planète reste habitable pour tous.
La COP27 organisée en Egypte a-t-elle été utile ?
Pour Ecolo, il était impératif de se rendre en Egypte pour plusieurs raisons.
- Réaffirmer le soutien d’ECOLO aux revendications des pays “du Sud” qui sont au premier plan en tant que victimes du dérèglement climatique. Il faut savoir que seuls l’Écosse, la Wallonie et le Danemark ont annoncé des moyens spécifiquement consacrés au financement des dégâts irrémédiables dus aux changements climatiques
- Rester vigilant sur les fléaux du passé et à venir en Belgique – inondations, sécheresse dans notre pays
“Ce qu’il faut remettre en question, ce ne sont pas les COP, mais les Etats qui ne mettent pas en oeuvre les décisions qu’ils ont eux-mêmes prises”, d’après la ministre du Climat et de l’Environnement ECOLO, Zakia Khattabi. “Malgré le fait que cette conférence climatique ait été chargée à la suite de deux semaines de négociations, la montagne a accouché d’une souris.”
Le bilan de cet événement est clairement en demi-teinte :
Les dirigeants ont signé un accord historique sur l’aide aux pays les plus affectés par le changement climatique, mais sans nouvelles ambitions pour la baisse des gaz à effet de serre.
“Le découragement n’est pas permis. Nous poursuivrons nos efforts de réduction de nos propres émissions, c’est notre responsabilité. Et nous continuerons sans relâche notre travail de rapprochement entre pays. Il n’y a pas d’autre option”, selon le ministre du Climat, de l’Énergie, des Infrastructures et de la Mobilité de la Wallonie, Philippe Henry.
“ECOLO n’a pas manqué de signaler les alertes scientifiques, il n’a pas été possible d’avancer sur le Pacte de Glasgow et la confiance entre l’ensemble des pays est abîmée”, estime le ministre du Climat et de l’Environnement bruxellois, Alain Maron.
“Malgré le fait que cette conférence climatique ait été chargée à la suite de deux semaines de négociations, la montagne a accouché d’une souris”, voilà la conclusion de la ministre fédérale en charge du Climat, Zakia Khattabi.
Les écologistes poursuivront leurs efforts pour une planète habitable #PlusvertplusJuste.
La Belgique veut réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 55 % (par rapport à 1990) d’ici à 2030. Chaque niveau de pouvoir adapte donc ses plans climatiques. Le fédéral, qui soutient officiellement l’objectif climatique européen et s’y inscrit, améliore sa propre “gouvernance climatique” : chaque ministre et chaque administration doivent présenter les mesures qu’ils vont prendre dans leur domaine ; ils en calculent la contribution à l’effort collectif de même que le coût. Une manière d’impliquer tous les départements dans une matière transversale.
Du côté des Régions, les projets portés notamment par le ministre wallon Philippe Henry, en charge du Climat de l’Énergie, des Infrastructures et de la Mobilité ainsi par le ministre bruxellois de la Transition Écologique, Alain Maron, ont principalement trois objectifs:
- Utiliser moins et mieux l’énergie, de manière plus efficace, dans les bâtiments, dans les procédés de fabrication industrielle et dans les pratiques agricoles. Développer des alternatives aux combustibles fossiles dans tous les domaines (comme celui de la mobilité).
- Doubler la production d’énergie renouvelable d’ici 2030 au travers de toutes les sources disponibles en Wallonie, comme les éoliennes, les installations photovoltaïques ou encore l’exploitation de la biomasse durable.
- Participer à nous protéger des dérèglements climatiques en nous mettant sur la voie de l’objectif européen de diminuer 55 % des émissions de gaz à effet de serre.
Les écologistes continueront à travailler à tous les niveaux de pouvoir pour une transition juste.