Bruxelles : Ecolo plaide pour un plan de formation écologique et solidaire
Il ne fait aucun doute que la crise liée au Covid-19 aura un impact important sur tous les pans de la société. Parmi ces secteurs, le monde de l’emploi est particulièrement affecté. À l’heure qu’il est, 41 % des salarié·e·s belges ont demandé un accès au chômage temporaire (30 % à Bruxelles) et 50% des indépendants à titre principal ont eu recours au droit passerelle.
Ces chiffres alertent les écologistes qui appellent le Ministre bruxellois de l’emploi, Bernard Clerfayt et le Gouvernement bruxellois dans son ensemble à soutenir les travailleuses et travailleurs à se réorienter, au sortir de la crise, et à se diriger vers de secteurs porteurs de la transition écologique et solidaire.
« Cette crise, c’est la crise de l’économie à flux tendu, du « just-in time », c’est la crise du désinvestissement dans les services publics et dans les secteurs du “care” », commente Barbara de Radiguès, députée bruxelloise Ecolo. « Ce que cette crise illustre aussi, c’est l’absurde déconnexion entre l’énorme utilité sociale de certains emplois et leurs faibles rémunération et valorisation. Nous devrons en tirer des leçons au sortir de cette crise, et éviter à tous prix de continuer sur la lignée du monde d’avant. »
« La crise que nous vivsons ne doit pas être une parenthèse mais un tournant, visant à redéployer une économie respectueuse des humains et de l’environnement. C’est dans ce sens-là que nous invitons le Gouvernement bruxellois à envisager le futur, en prévoyant un plan de formation pour permettre à chacun.ne de se diriger vers des secteurs en accord avec ces valeurs comme le secteur des soins, de la production et distribution alimentaire locale, l’énergie verte ou la mobilité douce. Nous continuerons de plaider dans ce sens, à tous les niveaux », conclut Barbara de Radiguès.
