La Chambre valide enfin la proposition de loi visant à soutenir les artistes
Après des mois de travail et de négociations, le Parlement fédéral a approuvé ce jeudi en séance plénière la proposition de loi cosignée par les écologistes apportant un soutien concret aux acteurs et actrices du secteur culturel. Les écologistes se réjouissent de ce vote, légitimement attendu par des milliers d’artistes !
Après l’Horeca et le secteur événementiel, le secteur culturel, est l’un des secteurs les plus durement frappés par la crise du Covid-19, il était donc indispensable que les artistes puissent enfin bénéficier d’un revenu de remplacement dans l’attente de la reprise des activités culturelles.
« Nous nous réjouissons que cette proposition de loi, indispensable pour un secteur si durement touché par la crise que nous connaissons, soit enfin votée », commente Julie Chanson, députée fédérale Ecolo/Groen et cosignataire de la proposition. « Certains groupes politiques ont usé de toutes les stratégies possibles pour empêcher ou ralentir l’adoption de ces mesures. Cette attitude est inacceptable et surtout irresponsable. Mais elle n’a jamais entravé notre ferme volonté de venir en aide au secteur culturel, auquel il était plus que temps d’envoyer un signal clair et des réponses concrètes. Ils ont été les premiers mis en quarantaine et malheureusement ce seront plus que probablement les derniers à reprendre leur activité! »
Dans le texte adopté lors de la plénière figurent notamment la facilitation de l’accès au chômage pour les artistes et les technicien·ne·s ou le cumul non-plafonné des allocations de chômage avec les droits d’auteur.
« Ce texte n’est pas parfait, nous aurions aimé qu’il puisse aller plus loin et qu’il fasse effet plus longtemps mais c’est une première étape importante. Nous ne pouvions plus faire attendre tou·te·s ces artistes, technicien·ne·s, et autres acteurs et actrices du secteur culturel plus longtemps. Le sort réservé au monde de la culture doit faire l’objet d’une attention toute particulière, en cette période de crise mais aussi le reste du temps. Ces mesures ont un coût, mais ce coût est totalement légitime. Nous ne pourrions vivre dans une société sans culture et à ce titre, nous nous devons de permettre à toutes ces personnes de vivre de leur art et de continuer à nous émerveiller, à nous faire rêver, mais aussi à nous réveiller ou à nous secouer », conclut Julie Chanson.