Rencontrer cette urgence c’est remettre en cause les accords de libre échange qui cassent les prix et les normes environnementales, c’est transformer la programmation de la PAC (Politique agricole commune) de l’Union européenne pour qu’elle soutienne d’avantage les petit producteurs qui préservent et régénèrent notre environnement.

À Bruxelles, en collaboration avec les paysannes et paysans bruxellois, flamands et wallons, il est possible de créer une ceinture alimentaire qui fournit de la nourriture de qualité et accessible pour tous les Bruxelloises et Bruxellois.

Ce soir, et chaque soir, à 20 heures, dans nos applaudissements, pensons aussi aux agricultrices et agriculteurs !

Pour tendre vers l’autonomie alimentaire Bruxelles doit :

Préserver nos terres agricoles, les étendre même, et faire en sorte que nos maraîchères et maraîchers puissent vivre dignement de leur travail. Soutenons leur travail en payant un prix juste et en organisant des réseaux de distribution efficaces et équitables.

Cultiver aussi sur et dans les bâtiments et en particulier sur les toitures plates. Toute nouvelle construction avec une toiture plate doit la prévoir assez solide pour accueillir de l’agriculture.

Rendre l’espace public nourricier. Plantons des arbres fruitiers dans nos rues ! Et soutenons, rejoignons et augmentons les sites de potagers collectifs.

Soutenir l’envie de cultiver des citoyen·ne·s. Dans sa cuisine, sur son balcon, dans son jardin quand on la chance d’en avoir un, il y a moyen de produire de la nourriture. Dès lundi les jardineries seront ouvertes, pourquoi ne pas aller chercher de la terre et des semis et vous lancer? Besoin d’un conseil ? Bruxelles-Environnement a prévu des fiches informatives.