Le Parlement bruxellois clarifie le cadre des pensions parlementaires
Ce jeudi 20 juillet, les députés bruxellois ont voté une proposition déposée par le Président du Parlement bruxellois visant à supprimer, pour l’ensemble des parlementaires, la possibilité d’avoir une pension qui dépasse le plafond dit « Wijninckx », à partir du 1er janvier 2024. Pour Ecolo, réformer le système des pensions parlementaires, avec un meilleur contrôle et davantage d’éthique et de transparence, est indispensable. Une avancée nécessaire pour assainir en profondeur les pratiques politiques et renforcer la confiance dans les institutions démocratiques.
L’adaptation du règlement de la Caisse de retraite prévoit l’application stricte du plafond Wijninckx, ainsi que la suppression de la rente, l’intégration du pécule de vacances des parlementaires dans le calcul du plafond de cumul et, enfin, la signature d’une convention avec le Service fédéral des Pensions relative à l’échange et la vérification d’informations pour le calcul des pensions en cas de cumul d’activités professionnelles.
« Cette mesure s’ancre dans les combats menés depuis toujours par Ecolo. Avec le récent décumul des fonctions de parlementaire et de présidente ou président de CPAS, ainsi que la nécessité de modérer les rémunérations des mandataires politiques, il est important pour les écologistes que les mandataires politiques ne soient pas déconnectés de la réalité. Le système des pensions des parlementaires ne peut pas être un régime d’exception », explique Pierre-Yves Lux, député bruxellois Ecolo.
Pour les écologistes, la discussion sur les pensions doit se poursuivre avec la question du statut parlementaire en toute transparence : la suppression des régimes d’exception et frais forfaitaires défiscalisés, l’évolution du régime des indemnités de départ vers un accès aux allocations de chômage et, enfin, les indemnités supplémentaires pour les fonctions spéciales doivent être réduites de manière drastique.
« La fonction de parlementaire mérite un traitement honorable, qui tient aussi aux valeurs défendues. Ce traitement est d’autant plus honorable s’il est exempt de privilèges. Nous devons nous diriger vers la fin des régimes spéciaux des parlementaires », conclut John Pitseys, chef de groupe.