La proposition de Loi écologiste pour préserver le repos d’accouchement des femmes enceintes a été adoptée en séance plénière de la Chambre
Ce jeudi, la Chambre des représentants a approuvé une proposition de loi déposée par les écologistes et co-signée par les socialistes et le CD&V, permettant d’assimiler différentes circonstances involontaires (chômage temporaire, incapacité de travail pour maladie et écartement) à du travail et donc de ne pas pénaliser les mères dans le cadre de leur congé prénatal.
En effet, selon la loi en vigueur jusqu’ici, les femmes enceintes ne pouvaient reporter leur congé prénatal après l’accouchement que si elles avaient travaillé pendant les semaines précédant l’accouchement. Les femmes qui se retrouvaient au chômage temporaire, en incapacité de travail pour maladie ou qui étaient écartées de leur lieu de travail étaient donc pénalisées : cette période était comptabilisée comme si elles avaient volontairement entamé leur congé prénatal.
« Cette situation injuste et discriminatoire est à présent corrigée ! », commente Marie-Colline Leroy, primo-signatrice de la Proposition de Loi et présidente de la Commission Affaires sociales, « C’est une avancée primordiale pour ces futures mamans qui ne se verront enfin plus pénalisées pour des circonstances indépendantes de leur volonté ».
« Je suis fière de pouvoir annoncer à toutes ces futures mères qu’elles n’auront plus à trouver des solutions de fortune pour tenir le coup ! Les premières semaines de la vie d’un enfant sont essentielles, c’est là que beaucoup se joue et il est primordial que ce temps soit préservé. Je suis fière que le Parlement ait aujourd’hui pris la décision de corriger une injustice qui durait depuis bien trop longtemps. », conclut Marie-Colline Leroy.