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Ecolo réitère son appel à dépénaliser l’avortement

Publié le 15 octobre 2019
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Il y a un an, le gouvernement Michel échouait à dépénaliser l’avortement. La loi qui a été soumise au vote du parlement sortait l’IVG du code pénal pour le réinscrire… dans une loi pénale, maintenant ainsi des sanctions pénales à l’encontre des médecins et des femmes qui avortent en dehors des conditions légales.

Pour Sarah Schlitz, députée fédérale écologiste, « il est temps de cesser d’aborder le sujet de l’avortement sous un angle moralisateur et de le considérer comme une facette de la santé des femmes et de leur droit à disposer de leur corps »

Ecolo et Groen, à l’instar d’autres partis, ont d’ores et déjà déposé un nouveau texte visant à augmenter le délai légal (de 12 à 18 semaines), à supprimer les sanctions pénales pour les femmes et à supprimer l’obligation de délivrer une information sur les possibilités d’adoption aux femmes qui souhaitent avorter.

« Aujourd’hui, nous appelons l’ensemble des partis progressistes à s’unir autour d’un texte commun. Comme nous l’avons déjà dit, nous sommes disponibles pour construire un gouvernement fédéral sans la NVA, qui intégrerait cette revendication », rappelle Sarah Schlitz.

Le Centre d’Action Laïque le signalait encore ce matin lors d’une journée d’étude : 3 belges sur 4 sont favorables à une dépénalisation de l’avortement alors que chaque année, environ 500 femmes belges avortent aux Pays-Bas où le délai légal est plus long qu’en Belgique. Dans un contexte où partout en Europe, le droit à l’avortement est menacé, notamment par la montée de l’extrême droite, il est temps de prendre une mesure forte pour faire avancer le droit des femmes à disposer de leur corps.

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