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6 propositions pour offrir un bol d’air au secteur Horeca

Publié le 19 mai 2020
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La crise sanitaire du Covid-19 n’a épargné personne et les acteurs·trices de l’Horeca ont été parmi les tous premiers à avoir été touchés par les mesures de distanciation physique. Le 13 mars dernier, les bars et restaurants de tout le pays ont été tenus de fermer leurs portes jusqu’à nouvel ordre, impliquant évidemment une baisse de revenus significative pour tous les propriétaires et travailleur·se·s d’un secteur qui risque de montrer beaucoup de difficulté à se remettre de la situation.

Dans ce contexte qui risque de voir un grand nombre d’établissements Horeca mettre la clé sous le paillasson, les écologistes se sont penchés sur des pistes de solutions afin de permettre à ce secteur indispensable au bien-être comme à l’économie belges de garder la tête hors de l’eau.

En concertation avec des acteurs·rices du secteur, les écologistes ont imaginé un plan de soutien au secteur en six points :

Tout d’abord, la modification de la loi de garantie bancaire.

En l’absence de revenus, les établissements Horeca ont besoin de liquidités immédiates mais n’ont, pour beaucoup, pas accès à des crédits temporaires, uniquement accessibles pour les établissements en ordre de paiement ONSS. Or, beaucoup d’établissements ont des retards de paiement limités et ne peuvent se permettre, au vu de la situation actuelle, d’être pour autant exclus des crédits temporaires. Nous proposons donc que cette loi soit assouplie afin de permettre à tous les établissements de pouvoir emprunter de l’argent.

Ensuite, les écologistes proposent d’accorder un crédit d’impôt de 50 % des loyers commerciaux non perçus. En somme, un propriétaire qui accepterait que son locataire, établissement Horeca, ne lui verse que 50 % de loyer se verrait attribuer la moitié des 50 % restants en crédit d’impôt. Il recevrait en fin de compte 75 % du loyer. Ce crédit d’impôt servirait donc à inciter ces propriétaires à participer à l’effort collectif.

Autre mesure phare, la prolongation de 6 mois du chômage technique dans le secteur de l’Horeca.

Dans les semaines qui suivront la réouverture progressive des établissements, les mesures de distanciation physique resteront d’application et entraîneront une activité limitée pour les bars et restaurants. Dans ce contexte, il est important que les travailleurs et travailleuses de l’Horeca puissent compter, même après le confinement, sur le chômage économique afin d’éviter une vague de licenciements secs.

Ensuite, les écologistes proposent également d’accorder un crédit de TVA temporaire aux acteurs·rices de l’Horeca. Exemptés de cette taxe, les restaurateur·rices pourraient dès lors augmenter leur marge bénéficiaire sans pour autant hausser leurs prix et ainsi pénaliser leurs clients.

Les écologistes proposent également l’instauration d’un Maribel social Horeca. Un Maribel social consiste en une subvention salariale pour les employeurs qui réduisent donc temporairement leurs cotisations sociales tout en préservant les droits de leurs employé·e·s.

Et enfin, la sixième mesure proposée par les écologistes vise à réduire les primes d’assurance et les abonnements énergétiques. Depuis le début du confinement, les établissements Horeca paient une assurance sur une activité inexistante et un abonnement énergétique alors que leur activité est suspendue. Il semble donc assez logique que ces frais là soient suspendus également, ou tout du moins, largement diminués.

Bonne nouvelle! La proposition horeca des écologistes a été adoptée en commission le 5 juin et en séance plénière de la Chambre le 11 juin.

 

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