Ecolo demande au Gouvernement fédéral de faire le nécessaire pour rapatrier les Belges bloqués au Maroc
Suite à la crise liée au Coronavirus, des milliers de citoyens belges séjournant ou voyageant à l’étranger ont été amenés à revenir au pays pour des raisons de sécurité. Mais certains restent, jusqu’à présent, dans l’incapacité de revenir au pays.
Ainsi, des centaines de citoyens belges sont actuellement bloqués au Maroc, en attente d’un rapatriement, une situation qui inquiète les écologistes :
« Le Ministre Philippe Goffin nous a informé que le Maroc n’autorisait pas le départ de nos concitoyens qui possèdent aussi la nationalité marocaine. On ne peut accepter cette situation comme une fatalité ! », commente Samuel Cogolati, député fédéral écologiste. « Nous nous devons de considérer ces citoyens pour ce qu’ils sont : des citoyens belges à part entière, au même titre que les milliers de Belges qui ont déjà été rapatriés, notamment depuis le Maroc. Les personnes disposant d’une double nationalité, qu’ils soient Belgo-marocains ou autres, ne sont pas des citoyens belges de seconde zone, c’est un principe d’égalité de base de notre Constitution : tous les Belges disposent des mêmes droits et des mêmes libertés » rappelle Samuel Cogolati.
« Nous savons que le Maroc a décidé de fermer son espace aérien. Mais nous savons aussi que le mercredi 25 mars, Air Canada a réussi à rapatrier plusieurs citoyens canadiens coincés au Maroc. Ce n’est pas donc pas une fatalité », ajoute Rajae Maouane, coprésidente Ecolo. « Nous demandons donc au Gouvernement fédéral de faire ce qui est en son pouvoir, éventuellement en coopération avec d’autres Etats européens, pour que tous les Belges bloqués à l’étranger, au Maroc comme ailleurs, puissent être rapatriés, peu importe qu’ils aient une deuxième nationalité ou non », conclut Rajae Maouane.
En l’attente, les écologistes insistent également pour un renforcement des services diplomatiques chargés d’informer les personnes coincées à l’étranger et leur famille des possibilités de rapatriement vers la Belgique. Personne ne peut être oublié dans cette crise sanitaire.