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Les médecins généralistes sont épuisés : Ecolo demande d’écouter tous les acteurs de première ligne

Infirmier
Publié le 17 septembre 2020
Rédigé par 
Ecolo

En moins de deux semaines, le nombre de contaminations dues au Coronavirus a doublé et touche désormais toutes les tranches d’âge. Parmi les nombreuses préoccupations d’Ecolo-Groen, la hausse constante des hospitalisations. Un fait qui inquiète évidemment les professionnels de la santé également.

Ce sont ces professionnels qui vivent quotidiennement au plus près de ce virus. Et leurs retours sont très inquiétants. En effet, les médecins généralistes sont au bord de la saturation voire du burn out. Et pour cause ? Le matériel de testing qui n’est pas livré à temps, les charges administratives qui sont beaucoup trop lourdes et la crainte qui s’accroît jour après jour de revivre la même situation que celle du mois de mars.

Personne ne veut d’un nouveau confinement. Pourtant, les écoles commencent à fermer, les universités sont en code orange, plusieurs secteurs restent à l’arrêt et les citoyens sont partagés entre inquiétude et lassitude.

Les écologistes insistent pour que les autorités fédérales prennent le temps d’écouter les acteurs de première ligne, tant les médecins généralistes que les pharmaciens et les infirmiers et infirmières. Écouter non seulement leur ras-le-bol mais écouter aussi les pistes de solutions qu’ils proposent.

“Depuis le début de l’été, nous interpellons la Ministre de Block et le Ministre De Backer sur la nécessité d’anticiper la gestion de la crise pendant l’automne, sachant que celle-ci sera complexe. Aujourd’hui, c’est à nouveau le chaos. Nous voulons absolument éviter un nouveau confinement et pour cela, il est plus qu’important d’être à l’écoute de nos acteurs de première ligne dans la gestion de cette crise avant qu’ils ne s’écroulent et que tout le système s’écroule avec eux”, explique Laurence Hennuy, députée fédérale Ecolo.

“Il va falloir apprendre à vivre avec ce virus sur le long terme et ce ne sera pas chose aisée. La solution se trouve dans le débat politique, scientifique et démocratique. C’est maintenant que nous devons l’organiser ! Et ce, en commençant par écouter le terrain”, conclut la députée fédérale Ecolo.

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