Réforme du travail des Arts: une première étape positive et une meilleure protection pour les travailleurs des Arts
Ce jeudi soir, en séance plénière à la Chambre, ont eu lieu les derniers débats sur la création d’une commission du travail des Arts. Commission qui permettra aux travailleurs et travailleuses d’accéder à des allocations de chômage non dégressives dans le temps. Connaissant les réalités du travail invisibilisé – et donc non rémunéré – il était important de renforcer la protection sociale de tout un secteur qui a beaucoup souffert de la crise Covid.
« Depuis les auditions initiées par les écologistes, j’ai rencontré beaucoup de personnes concernées par ce « statut » durant ces deux dernières années et j’ai toujours été affligée par le manque de reconnaissance et de rémunération d’une grande partie du travail réalisé dans l’ombre: répétitions, création, diffusion,… Ne pas reconnaître le travail de ces femmes et ces hommes essentiels au secteur culturel me semblait injuste. Aujourd’hui, ce travail invisibilisé sera donc pris en compte et c’est une très bonne chose », indique Marie-Colline Leroy, députée fédérale Ecolo et présidente de la Commission Affaires sociales.
Pour les écologistes, c’est une première étape importante. Une première phase honorable, réalisée en concertation avec le secteur et porteuse d’améliorations majeures. La réforme, telle qu’elle se met en place, permettra un accès à la sécurité sociale plus facile, soit une meilleure protection pour un plus grand nombre de travailleuses et travailleurs des arts.
« Le travail n’est pas fini. Nous serons attentifs à la suite: l’information, la formation et la mise en place concrète de cette commission. La défense et la protection de la culture ont toujours été essentielles pour les écologistes: pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain, il sera nécessaire de pouvoir compter sur des citoyens informés, engagés, critiques et solidaires », conclut Marie-Colline Leroy.