Le soleil illumine Bruxelles mais le temps est agréablement doux le 9 septembre dernier lorsque deux fédéraux députés Ecolo, Georges Gilkinet et Gilles Vanden Burre, accueillent des représentant·es de la société civile pour partager, lors d’une table de discussions, sur un thème des plus importants : l’économie. Reportage au coeur de cette rencontre, qui se place dans le cadre de la réflexion Choisir un horizon, la réponse des écologistes à la crise du Coronavirus.

Autour de la table, c’est un large panel d’une quinzaine de représentant·es de la société civile qui sont présent·es afin de rencontrer les écologistes : du Réseau Transition à la Chambre du commerce de Bruxelles en passant par l’Union wallonne des Entreprises, les participant·es se sont déplacé·es pour partager et confronter leurs avis concernant les propositions d’Ecolo en matière d’économie.

« Je voulais en savoir plus sur la vision d’Ecolo en termes d’économie. C’est un parti qui est peut-être moins présent médiatiquement sur ces questions-là, et c’était une belle occasion de l’entendre », raconte Thibaut Georgin, membre du comité de pilotage du réseau Écopreneur, la fédération des entrepreneurs de la transition. « C’était important pour nous de participer au débat pou partager l’avis des éco-entrepreneurs sur la nécessité de privilégier l’économie durable, en toute compatibilité avec limites de notre planète. Je suis content d’avoir pu y entendre les différents avis, des travailleurs, des patrons et des organsations environnementales. Je pense qu’il y a aujourd’hui un momentum et une volonté commune de changer la société et c’est encourageant », poursuit-il.

Tout au long des trois heures de rencontre, aucune divergence d’opinion ne parvient à mettre à mal le respect mutuel qui s’est installé d’emblée au début des discussions. De manière constructive et professionnelle, chaque participant·e profite de l’occasion pour mettre le doigt sur ses points d’accord – ou de désaccord – avec les propositions amenées en amont par les Écologistes.

« Je suis venu avec beaucoup de curiosité », ajoute Josué Dusoulier, du RéseauTransition, mouvement citoyen ‘acteur du changement positif’. « Chez RéseauTransition, nous avons été très interéssé·e·s par les propisitions amenées par Ecolo, des propositions qui vont globalement dans le sens que nous désirons. J’étais donc particulièrement curieux de voir quels points de vue allaient être proposés par les différents acteurs de la journée. J’ai apprécié que collectivement, on sorte progressivement de la parole institutionnelle, pour pouvoir adopter une vue plus large sur les sujets économiques. Je crois qu’il est important que l’on puisse co-construire des solutions avec les acteurs de tous bords, c’est comme ça que l’on obtiendra l’adhésion de la population. »

Gaëlle Janssens, Members Relations Manager chez The Shift, réseau belge du développement durable, abonde dans le même sens : « J’ai trouvé très intéressant que chacun·e, même de groupes assez éloignés idéologiquement viennent partager leur avis de manière très respectueuse. D’autre part, il me semble clair que nous avons toutes et tous le même objectif : rendre notre pays plus beau, plus agréable à vivre, et il est important que nous apprenions à travailler ensemble, comme des partenaires, afin de trouver des solutions pour avancer. Ce n’est pas habituel et on va devoir apprendre à mettre ce genre de dynamiques en place. »

« Les questions que nous avons traitées ensemble n’ont pas toujours fait consensus, c’était d’autant plus important de les aborder, nous avons pu en reparler après la rencontre », confirme Jean-Christophe Dehalu académiste à l’Union wallonne des entreprises. « Les objectifs d’Ecolo en termes de transition économique, sur un modèle plus durable sont, je crois, partagés par beaucoup d’entreprises en Belgique. C’est donc une bonne chose que nous ayons pu voir s’exprimer des points de vue divers aujourd’hui. J’ai beaucoup apprécié, par ailleurs, la retenue d’Ecolo qui s’est mis en position d’écoute, pour s’ouvrir à tous les points de vue défendus par la société civile pour en faire la synthèse, » conclut-il, en guise de mot final.