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Pas un jour de trop

Publié le 4 février 2022
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Nous l’avons toujours dit, notre objectif dans la gestion de cette crise de la Covid est double :

  • Conserver une vie la plus normale possible au quotidien.
  • Éviter la saturation des hôpitaux afin de garantir un accès aux soins pour tous.

Aujourd’hui, l’évolution de la pandémie nous laisse enfin entrevoir des jours meilleurs. La dangerosité moindre d’Omicron par rapport aux variants qui l’ont précédé couplée à notre bon taux de vaccination permet de garder la pression sur le système hospitalier a un niveau raisonnable.

Il est désormais temps de revenir à une vie normale et de redonner toutes les libertés aux Belges le plus vite possible. Pour toutes les mesures sanitaires, nous disons « pas un jour de trop ! »

Oui le baromètre est un bon outil pour donner de la prévisibilité aux secteurs avec des mesures équilibrées. Mais il doit aujourd’hui passer au niveau orange, et le travail doit se poursuivre pour également assouplir les mesures dans les secteurs qui ne font pas partie du baromètre. Nous porterons ces revendications lors du prochain codeco.

Le CST est un outil d’exception pour une situation exceptionnelle. Il n’a aucune vocation à s’implanter à long terme dans notre société. Il faut s’en passer le plus rapidement possible. Le CST est condamné à mort ! Nous avons obtenu une évaluation de son intérêt sanitaire dans les différents parlements. Cette évaluation doit avoir lieu avant la prochaine échéance de fin de validité du CST qui tombe mi-avril.

Nous avons demandé et obtenu que le débat sur la vaccination obligatoire puisse se tenir au parlement. Il s’y tient en ce moment même. Nos parlementaires y posent toutes les questions pertinentes, même les plus difficiles. Nous notons avec intérêt la proposition de Marius Gilbert sur l’obligation de consultation vaccinale. Nous prendrons position à la fin du débat, lorsque tous les éléments auront pu être mis sur la table et débattus.

Tout ce travail permet de nous préparer à une éventuelle nouvelle vague à l’automne, car si nous plaidons aujourd’hui pour des assouplissements, nous devons continuer à nous outiller pour ne plus devoir gérer dans l’urgence.

Nous devons tirer les leçons de cette pandémie. En premier lieu, nous devons poursuivre la réflexion sur le renforcement de la capacité des hôpitaux à faire face à ce genre de situation. La pénurie de personnel soignant se fait sentir. Il faut refinancer les hôpitaux, revaloriser leur personnel et il doit y avoir suffisamment de numéros INAMI pour répondre aux besoins de médecins sur tout le territoire.

Il faut également renforcer la prévention. On le sait, en dehors de l’âge, les facteurs de risque entraînant formes graves et décès dus au covid sont l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’obésité… Il faut travailler sur l’alimentation, la diminution des pollutions, et l’accès au médecin généraliste et au dossier médical global.

On sait que le virus se transmet par voie aérosol, il est donc essentiel de travailler à la ventilation surtout en intérieur. Il faut des objectifs atteignables en concertation avec les secteurs concernés.

Enfin, nous devons rassembler la société. Il y a eu trop de tensions et de divisions, trop d’oppositions stériles. Aujourd’hui les gestes barrières ne suffisent plus, nous avons également besoin de gestes pont. Et cela passe par plus d’écoute, plus de respect et plus de démocratie.

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