Journée internationale des droits des femmes: pour Ecolo, elles sont partout à leur place
Comme chaque année depuis plus d’un siècle, le 8 mars est une journée de lutte pour les droits des femmes, une journée internationale qui rappelle aussi la nécessité de poursuivre les efforts pour l’égalité des genres.
Une manifestation est organisée à Bruxelles, au Mont des Arts à 17h30. Le parti Ecolo y participe avec ce slogan: “Partout à notre place”. Dans la rue comme en ligne, de jour comme de nuit, dans le bus comme dans la cour de récré, les femmes et les filles sont à leur place. Elles doivent accéder à l’espace public en toute confiance, c’est un prérequis à l’égalité entre les femmes et les hommes.
Au quotidien, à tous les niveaux de pouvoirs, les mandataires Ecolo agissent pour les droits des femmes et contre les inégalités de genres. Voici quelques exemples.
- Grâce au Plan Droits des femmes adopté sous l’impulsion de Bénédicte Linard, ministre des Droits de Femmes, la Fédération Wallonie-Bruxelles soutient les écoles qui transforment leurs cours pour les rendre plus égalitaires.
- Lors de la conception ou de la rénovation d’une rue, d’un parc ou d’un quartier, les marches exploratoires avec des femmes identifient les endroits insécurisants pour les modifier. Nos échevin.e.s y recourent, notamment à Mons, Namur ou encore Schaerbeek.
- L’application App’Elles, qui permet aux femmes de trouver de l’aide rapidement en cas de besoin, a été implémentée en Belgique francophone à l’initiative de Bénédicte Linard.
- La Secrétaire d’État à l’Égalité des genres Sarah Schlitz renforce la visibilité des femmes de manière durable dans l’espace public via un nouvel appel à projets “À Nous la Rue”.
- Alain Maron et Barbara Trachte travaillent à la sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles en milieu festif en formant les tenanciers de bars et leur personnel.
Pour que les femmes se sentent partout à leur place, Ecolo appelle ENCORE à des actions dans DE NOMBREUX domaines :
Sécurité dans les espaces publics (réels et virtuels)
Ecolo réclame une sécurité accrue pour les femmes dans l’espace public, qu’il soit virtuel ou réel. Cyberharcèlement et harcèlement de rue sont les deux faces d’une même pièce : il s’agit de dominer les femmes, de leur envoyer le message qu’elles ne sont pas les bienvenues, de les invisibiliser. Certaines finissent par quitter les réseaux sociaux ou faire de longs détours lors d’un trajet à pied.
Dehors, 95% des signalements de harcèlement sexuel proviennent de filles. 31% des cas de harcèlement se produisent lorsqu’elles marchent dans la rue, 15% dans les transports en commun et 17% lors d’une activité de loisir, comme une sortie ou une promenade au parc. Et si 31% des filles disent avoir été harcelées le soir, selon 25% d’entre elles, cela peut arriver à tout moment (Chiffres de Plan International Belgique, 2021 ). Il faut identifier les endroits les moins sécurisants et les aménager.
Internet est un espace public comme un autre et doit être régulé
Dans l’univers virtuel, les femmes sont 27 fois plus susceptibles que les hommes de subir de la violence en ligne (rapport du Lobby européen des femmes, 2017). Selon une étude d’Amnesty menée en 2020, les femmes politiques et journalistes reçoivent en moyenne un tweet abusif toutes les 30 secondes.
Nous considérons qu’Internet est un espace public comme un autre et qu’il doit être régulé. Et en cas d’infraction, comme des discours de haine ou du cyberharcèlement, il faut se donner les moyens juridiques de les punir.
Publicité sexiste
La publicité véhicule, consciemment ou inconsciemment, une image de la femme « parfaite », et contribue à maintenir des stéréotypes sexistes avec de multiples injonctions (minceur, jeunesse, beauté, consécration aux enfants et au ménage…). Une publicité sexiste alimente la culture du viol, les troubles alimentaires, etc. Ecolo appelle à davantage réguler les messages publicitaires et, plus généralement, à diminuer la place de la publicité dans l’espace public.
Accès des femmes au sport
Dès l’enfance, garçons et filles reçoivent des messages différents sur les compétences à développer et les loisirs censés leur correspondre. La pratique du sport est valorisée chez les garçons, moins chez les filles. Les pouvoirs publics y contribuent : les terrains de foot et de basket sont les deux loisirs sportifs les plus présents dans les espaces publics. Or, si ces sports sont mixtes, ces terrains sont utilisés très majoritairement par des garçons. En 2020, les filles et femmes représentaient 7 % des affiliés à un club de foot, 31 % des affiliés à un club de basket en FWB (chiffres ADEPS).
Rendons nos infrastructures sportives plus accessibles aux femmes et plus inclusives, concevons des plaines de jeux et des parcs avec des activités qui favorisent la mixité, qui tiennent compte des loisirs et des besoins des filles et des femmes.
De nombreux événements et manifestations ont lieu dans tout le pays aujourd’hui et dans les prochains jours. Ils sont à découvrir sur le site internet de Sarah Schlitz, notre secrétaire d’État à l’Égalité des genres, à l’Égalité des chances et à la Diversité.