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Décret paysage : Ecolo se positionne pour un moratoire

Publié le 2 avril 2024
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Ecolo alerte depuis le début sur les conséquences pour les étudiant·es de la réforme de la ministre Glatigny. Depuis des mois, nous demandons que des mesures soient prises par la ministre pour éviter que des étudiant·es soient exclu·es de l’enseignement supérieur.  L’inquiétude des étudiant·es doit être entendue. C’est pourquoi Ecolo, avec le PS a déposé une proposition de moratoire permettant de garantir la finançabilité des étudiant.es pour l’année 2024-2025.

“Aujourd’hui, il faut avoir le courage politique de regarder la réalité en face. Les chiffres – qu’on demandait déjà depuis un certain temps à la ministre MR Françoise Bertieaux – sont en train de sortir. Si rien n’est fait, on court à la catastrophe pour des milliers de jeunes. Ecolo propose donc de garantir la finançabilité des étudiants et des étudiantes pour l’année 2024-2025 et d’ainsi nous donner le temps d’obtenir les chiffres nécessaires et travailler à une réforme concertée du décret paysage avec l’ensemble des acteurs. c’est la solution la plus juste, la plus lisible et la plus facilement applicable par l’ensemble des établissements à ce stade de l’année. Nous prendrons toutes les initiatives nécessaires pour y arriver“, déclare le co-président Ecolo Jean-Marc Nollet.

“Pour Ecolo, l’enseignement doit être accessible à tous·tes. Nous devons investir dans l’enseignement supérieur et permettre à chacun.e de réussir ses études dans les meilleures conditions. s L’urgence est de protéger les étudiant.es de cette réforme injuste et élitiste. Ecolo est et restera aux côtés des étudiant·es“, insiste Rajae Maouane.

Une réforme qui renforce les inégalités

Ce qui pose aujourd’hui problème dans la réforme Glatigny, c’est les règles bien trop strictes qui conditionnent la possibilité pour les étudiants de poursuivre leurs études.

“Le décret paysage ne tient pas assez compte des réalités très diverses auxquelles sont confronté·es les étudiant·es au sein de notre système d’enseignement supérieur au regard des inégalités socio-économiques et scolaires à l’issue de la scolarité obligatoire“, explique Rajae Maouane.

Il existe en effet des inégalités significatives dans l’enseignement secondaire, ce qui implique que certain·es étudiant·es entrent à l’université avec des lacunes et des difficultés. Il y a aussi l’explosion de la précarité étudiante, qui force de plus en plus d’étudiant·es à travailler au lieu d’étudier. “Contrairement à certaines déclarations de la ministre MR Françoise Bertieaux, la précarité étudiante existe bel et bien, et nous voulons la combattre“, ajoute Rajae Maouane.

“Exclure les étudiant·es qui ont des difficultés est profondément inégalitaire et n’est pas une solution. Cela restreint l’accès aux études et renforce les inégalités“, conclut Jean-Marc Nollet.

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