Indexation, pouvoir d'achat et révision de la loi de '96: des incontournables pour Ecolo
Ce lundi 6 décembre, la FGTB et la CSC organisent une manifestation nationale. Parmi leurs revendications: la réforme de la loi sur la norme salariale, l’indexation réelle des salaires, la diminution de la facture énergétique des ménages et le respect des libertés et droits syndicaux. Des revendications que le groupe fédéral Ecolo entend et soutient.
Pour Ecolo, la liberté d’action collective et de négociation dans de bonnes conditions est primordiale car elle permet une meilleure répartition des richesses produites. Sur le fond du dossier, la députée fédérale Ecolo, Cécile Cornet, rappelle que même s’il faut aller encore un pas plus loin pour le pouvoir d’achat, la Vivaldi a pris des mesures pour diminuer la facture énergétique des ménages et augmenter le salaire minimum.
“Outre cela, l’indexation des salaires est un socle sur lequel la concertation sociale repose et qui ne peut en aucun cas être remise en question”, précise Cécile Cornet.
Concernant la loi de ’96, la députée fédérale rappelle la volonté d’Ecolo de réformer celle-ci. Parmi les propositions émises : l’intégration d’autres éléments que le salaire dans la notion de compétitivité, le changement du mode de calcul de celui-ci (aides à l’emploi, marge de sécurité,…) tout en veillant à la solidarité entre les travailleurs.
“La compétitivité, ce n’est pas que le salaire! Je l’ai répété à de nombreuses reprises au Parlement. Il faut intégrer d’autres éléments si l’on veut travailler sur la compétitivité. Il n’est pas cohérent de se focaliser à ce point sur les coûts salariaux comme seul facteur de compétitivité. Il faut aussi prendre en compte d’autres paramètres comme la formation, le bien-être des travailleurs, l’égalité salariale, la maîtrise de la facture énergétique, l’innovation, l’investissement,…”, conclut Cécile Cornet.