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Décret Paysage : Ecolo protège les étudiant·es et entend les établissements

Publié le 17 avril 2024
Rédigé par 
Ecolo

Après de longues heures de discussions en commission du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Parlement a abouti cette nuit à une avancée importante vers la protection de milliers d’étudiant·es (et leurs parents légitimement inquiets).

Le vote intervenu cette nuit permettra, si il est confirmé jeudi prochain en plénière, d’offrir une protection aux étudiantes et étudiants qui, tout en étant sur une trajectoire de réussite, auraient été recalé·es par les travers de la réforme Glatigny (ancienne ministre MR de l’Enseignement supérieur).

Le texte Ecolo-PS voté en commission permet également de répondre aux craintes et à nombre de demandes exprimées par des établissements et associations : Ligue des familles, Fédération des Etudiant·es Francophones (FEF), Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, FAPEO, hautes écoles…

Les débats se poursuivront en séance plénière mais cette première étape était importante. La priorité est d’obtenir des solutions pour les étudiant·es et leurs familles.

Ecolo est satisfait de la solution qui a pu être dégagée cette nuit, et continuera le combat pour un enseignement supérieur de qualité qui donne une égalité des chances d’accès mais aussi de réussite à tous·tes les étudiant·es.

Un travail de longue haleine pour obtenir des réponses

Dans la droite ligne de notre philosophie, ces derniers mois, Ecolo s’est mobilisé pour qu’une solution soit trouvée pour soutenir de nombreux·ses étudiant·es qui sont soit sur une trajectoire de réussite et qui n’auraient pas pu être finançables sur base du décret tel que voté en 2021, soit des étudiant·es qui ont vécu le Covid et ses conséquences en termes de retards d’apprentissage pendant cette période. Nous ne pouvons pas arrêter des étudiant·es qui se trouvent sur une trajectoire de réussite !

Même si les écologistes partagent certains éléments de la réforme (lutte contre l’allongement des études ou la perte de la notion de réussite, allègement de la charge administrative des établissements en raison de la gestion du parcours individualisé de chaque étudiant·e…), nous avions déjà pointé cet enjeu de l’évaluation lors du vote du décret le 1er décembre 2021.

Par ailleurs, nous avions déjà à l’époque pointé l’enjeu de l’aide à la réussite qui est un élément essentiel pour corriger les inégalités qui préexistent à l’entrée à l’université, en haute école ou en école supérieure des arts. C’est également pour cela que nous nous sommes aussi mobilisés depuis le début de la législature pour permettre un refinancement de l’enseignement supérieur et une lutte contre la précarité étudiante puisque l’on constate que de plus en plus d’étudiant·es y sont confronté·es.

Depuis le vote de la réforme, les écologistes ont interpellé à de nombreuses reprises sans succès la Ministre de l’Enseignement supérieur (MR) – au Parlement et au Gouvernement – demandant des ajustements pour des étudiant·es touché·es par celle-ci alors qu’ils et elles n’étaient pas visé·es par la réforme. Après avoir également reçu des signaux d’alerte par certaines institutions, nous avons exigé une solution pour les publics en proposant un moratoire lié à la finançabilité.

Suite à ce débat, nous avons reçu de nombreuses contributions du monde de l’enseignement supérieur qui nous ont permis d’affiner la mesure et notamment celle du CreF qui préconisait « la mise en œuvre d’une phase de transition pour certaines cohortes, d’une instruction spécifique des situations particulières, et d’un assouplissement des conditions de ‘finançabilité’ en cas de réorientation vers un autre type d’enseignement. »

Des avancées importantes pour les étudiant·es

Concrètement, le texte voté par Ecolo présente des solutions pour les étudiant·es :

  1. Qui vont réussir cette année, mais qui n’auraient pas pu s’inscrire à nouveau, parce que la réforme Glatigny a changé les règles en cours de jeu ;
  2. Qui sont proches de la réussite, mais qui ont été pénalisé·es dans leur parcours scolaire par la pandémie de COVID ;
  3. Qui veulent pouvoir changer d’études, avec une véritable deuxième chance.

Une aide pour les établissements de l’enseignement supérieur

Enfin, dans le but d’aider les établissements d’enseignement supérieur à supporter l’augmentation de la population étudiante, notre proposition prévoit un financement exceptionnel de 5 millions d’euros répartis entre les différents établissements d’enseignement supérieur (universités, hautes écoles et écoles supérieures des arts).

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