Professeure dans une école secondaire à pédagogie active durant près de 18 ans, la Députée Ecolo sera en charge des dossiers liés à l’enseignement et à l’éducation artistique

La Députée Ecolo, Marie Borsu a prêté serment ce mercredi  4 octobre lors de la séance plénière du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Marie Borsu vient ainsi renforcer les rangs du groupe Ecolo en FWB suite au départ du Député Ecolo Kalvin Soiresse Njall pour la présidence de la COCOF.

Forte d’une importante expérience dans le monde scolaire comme professeure de langues anciennes et philosophie dans une école à pédagogie active, la Députée Ecolo sera en charge des dossiers liés à l’enseignement et à l’éducation artistique. « Pour l’écologie politique, l’investissement dans les matières humaines est la clef de voûte pour réussir la transition climatique et sociale.. Je suis très heureuse de pouvoir me consacrer à l’école. C’est primordial à mes yeux : Il faut permettre à toutes et tous de devenirs des acteurs actifs de notre démocratie ».

Pour Marie Borsu, les défis auxquels l’école doit faire face sont nombreux et demandent une solidarité et une implication collective de tous les acteurs. « Nous devons travailler avec une vision ancrée sur le bien-être et la créativité. En qualité de parlementaire, nous devons veiller au respect d’une indispensable sérénité dans l’enseignement (pour les élèves, les équipes pédagogiques et les parents). Je souhaite assurer de l’empathie et de l’écoute. Être un relais fort pour le monde scolaire dans les parlements. C’est en embarquant un maximum de monde que nous pourrons relever les défis pour une école vivante et à l’écoute des enjeux de société. Les jeunes d’aujourd’hui sont celles et ceux qui construisent le monde de demain. Ils se relèvent les manches et nous devons les accompagner ».

Pour la Députée, les enjeux de démocratie, de justice sociale ou encore de transition écologique sont des thématiques étroitement liées à l’enseignement. « L’école est le lieu par lequel nous passons tous et toutes. Nous devons la voir créative, inventive et ouverte sur la société civile. C’est aussi pour cela que je défendrai la plus grande alliance culturelle possible. On peut mieux promouvoir par exemple les académies, l’école du dehors et les projets innovants. Je défends une école permettant à tous les élèves de se construire en mettant à l’épreuve le débat citoyen. La transition écologique est une nécessité qui passe par les écoles que ce soit en termes de climat (bâtiments scolaires, cantines durables, espaces communs verdurisés, éducation à l’environnement), de justice sociale et d’émancipation (l’inclusivité de tous les profils, l’importance des filières qualifiantes) et évidemment l’enjeu démocratique. »

Et de conclure : « En tant que bruxelloise, cette nécessaire transition écologique est d’autant plus frappante (pensons par exemple à la qualité de l’air en ville et aux portes même des écoles ou à la précarité de nombreuses familles) ».