Ecolo est aux côtés des travailleurs et des sous-traitants de l'usine Audi Forest
Ecolo était présent ce matin auprès des travailleurs, travailleuses et sous-traitants de l’usine de Audi Forest, suite à l’annonce de licenciements massifs. Pour Ecolo, il est urgent de soutenir des emplois de qualité et de maintenir des projets industriels robustes dans notre région.
“Ce sont plus de 2000 familles qui seront touchées d’ici le mois d’octobre par ces licenciements annoncés“, explique Séverine de Laveleye, cheffe de groupe Ecolo au Conseil communal de Forest. “A Forest nous pensons d’abord aux travailleurs et travailleuses et leurs familles , aux conséquences aussi pour les commerçant·es du quartier, notre commune et notre région.”
“Le Groupe Audi va bien (même si ce n’est pas le cas d’Audi Forest). Son chiffre d’affaires a augmenté de 13,1 % en 2023 . En mars, le Groupe Audi prévoyait de générer un chiffre d’affaires compris entre 63 et 68 milliards d’euros pour l’exercice 2024. Par ailleurs, Audi a bénéficié d’argent public pour développer sa production. Et pourtant, ce groupe (comme d’autres) se joue de la vie des travailleurs et de l’argent public. C’est inacceptable. Il faut maintenir nos emplois de qualité et ce site industriel d’envergure à Forest“, poursuit Séverine de Laveleye.
Pour Ecolo, il est urgent de soutenir notre patrimoine industriel dans le cadre d’une transition juste. Quel modèle veut-on pour notre économie? Pour les Verts francophones, il s’agit de proposer un modèle économique tenable et une prospérité durable.
“C’est d’ailleurs ce que proposent les travailleurs, travailleuses et sous-traitants de l’usine de Audi Forest“, renchérit la député régionale Farida Tahar. “Ils bossent tous les jours pour faire de leur usine, une usine de pointe de production de véhicules électriques . Ils ont l’expertise et le savoir-faire. Perdre cela est un non-sens. A nous, politiques, d’accompagner les acteurs industriels de la transition, ils fournissent de l’emploi et contribuent aux solutions d’aujourd’hui et de demain.”
“C’est maintenant au gouvernement fédéral encore en exercice, ainsi qu’au formateur et sa future majorité, de faire le nécessaire pour que l’ensemble des acteurs privés et publics concernés par le dossier prennent leurs responsabilités pour assurer un avenir à ce site, ces travailleurs, travailleuses et sous-traitant·es”, conclut la députée fédérale Rajae Maouane.