Ecolo investit l’avenir et va mobiliser 15 milliards pour amplifier et accélérer la transition écologique
Pour faire face aux conséquences du dérèglement climatique, conjuguées au sous-investissement public chronique dans les secteurs liés à l’indispensable transition écologique, Ecolo dépose son plan « Investir l’Avenir » qui mobilisera 15 milliards d’euros d’investissements publics supplémentaires pour la transition d’ici 2030. « Aujourd’hui, la transition écologique est subie. Avec ce plan d’investissements nous voulons investir pour l’avenir, en organisant et planifiant cette transition », insiste Jean-Marc Nollet, co-président d’Ecolo.
Concrètement, ce sont 15 milliards d’euros supplémentaires, en plus de ceux déjà prévus par les différentes entités et sans prise en compte des investissements au niveau européen et des investissements privés, qui viendront amplifier chacune des mesures du plan des écologistes.
Le Plan « Investir l’Avenir » a 4 objectifs très clairs : atteindre les objectifs climatiques, éviter le coût de l’inaction, profiter des effets positifs des investissements verts et atteindre 4% du PIB d’investissements publics. « Le coût de l’inaction est 5 fois supérieur au coût des investissements nécessaires à la transition », rappelle Jean-Marc Nollet. « La trajectoire des investissements prévus actuellement ne permet pas d’atteindre les objectifs climatiques de décarbonation. Avec notre Plan, nous voulons rattraper le fossé qui s’est créé et assurer le financement de la transition écologique ».
Depuis les années 1980, les investissements publics belges ont subi une forte baisse structurelle et sont passés de plus de 5% du PIB en 1980 à moins de 2,5% en 1990 sans augmenter par la suite.
« Nous avons inversé la tendance sous le gouvernement Vivaldi en augmentant significativement, pour la première fois depuis les années 1990 le pourcentage d’investissements publics. Les chiffres du Bureau du Plan nous montrent que nous avons atteint 3,2% d’investissements publics en 2024. Nous voulons continuer et amplifier cette dynamique pour atteindre l’objectif de 4% du PIB d’investissements publics d’ici 2030 », explique Jean-Marc Nollet.
Le Plan « Investir l’Avenir », en plus de diminuer les coûts futurs, va également créer des effets positifs à court terme. En effet, de nombreuses études et rapports attestent de l’impact positif des investissements publics pour l’économie ainsi que de leur contribution aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de par leurs avantages économiques, sociaux et environnementaux.
L’économie peut donc se relancer plus rapidement avec des investissements orientés vers la transition car les investissements verts ont tendance à être à la fois plus intensifs en main-d’Å“uvre et plus tournés vers l’économie nationale que les dépenses non-vertes. « Ce plan d’investissements est non seulement nécessaire, mais aussi bénéfique pour l’économie », conclut Jean-Marc Nollet.
Ecolo souhaite concentrer ces 15 milliards dans les secteurs-clés de la transition écologique : la rénovation du bâti, les énergies renouvelables, la mobilité active et partagée, la protection de la biodiversité et l’alimentation durable.
Consultez les détails du Plan « Investir l’Avenir » ici.