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Protéger la NATURE et la BIODIVERSITÉ

Il s’agit tout simplement de permettre à la vie de subsister sur notre unique planète. Notre existence, l’air que nous respirons, ce que nous mangeons, l’eau que nous buvons et notre santé dépendent de la richesse et de la santé des écosystèmes dans lesquels nous évoluons!

Pourtant, aujourd’hui, la biodiversité en Belgique et dans le monde est en danger. Végétaux, insectes, oiseaux, pollinisateurs vivant dans nos prairies, nos forêts, nos océans sont menacés. Les ministres et les communes ont donc multiplié les actions de protection et de régénération des milieux naturels pour sauver cette biodiversité qui nous rend bien des services et contribue à notre bien-être. C’est une mobilisation sans précédent du niveau local, au niveau régional, fédéral et international.

Les actions menées pour sauver la nature amènent des résultats positifs en cascade dès aujourd’hui. Les arbres plantés améliorent la qualité de l’air et donc notre santé. En Wallonie, c’est plus d’un million d’arbres plantés ou en passe de l’être en une législature grâce à l’opération Yes We Plant. On voit aussi combien les haies jouent un rôle protecteur face aux inondations. En ville comme à la campagne, préserver les espaces naturels offre de nouveaux espaces où se ressourcer, un besoin vital qu’Ecolo veut rendre accessible au plus grand nombre. Et soigner la biodiversité contribue à la santé de notre agriculture et donc de notre alimentation saine et locale.

 

La Nature et les animaux mieux protégés en Wallonie

Sous l’impulsion de la ministre Céline Tellier, la nature et la biodiversité ont été au centre de nombreux projets largement soutenus par les citoyens, les associations et les communes.

La Wallonie a réussi le pari de préserver 1.000 hectares supplémentaires d’aires protégées par an .

L’opération Yes We Plant a connu un véritable engouement auprès des citoyens et des agriculteurs. C’est tout bon pour la biodiversité.

Deux parcs nationaux, le Parc de l’Entre-Sambre-et-Meuse et celui de la Semois ont été créés et constituent de nouveaux atouts pour allier tourisme durable et protection de la nature.

INITIATIVES LOCALES

  • Gembloux a lancé un subside “maillage écologique” à destination des propriétaires de terrains en zone agricole afin de planter des haies et des arbres de hautes tiges favorables à la biodiversité et à la lutte contre les inondations.
  • Gesves a implanté un verger dans chaque village.
  • Comines-Warneton a créé un parc urbain de 7ha dans le centre de Comines (lieu de biodiversité, de promenades et carrefour cycliste).
  • Ellezelles a distribué des milliers d’arbres qui ont été plantés dans les jardins et le long des parcelles agricoles.
  • Tournai a créé un jardin des naissances. À chaque nouveau bébé, un arbre y est planté.
  • À Havelange, chaque année, un arbre est donné directement aux familles pour chaque nouveau bébé de la commune.

Nature en ville

La création de 17 parcs urbains permet d’amener plus de nature dans une série de villes wallonnes.

  • Outre ces initiatives, Namur, Tournai, Écaussinnes, Mons et Nivelles ont notamment développé des actions de végétalisation de leur centre-ville en facilitant la plantation de plantes grimpantes aux habitant·e·s de quartiers plus densément peuplés via des permis de végétaliser ou des espaces verts à adopter.
  • À Ottignies-Louvain-la-Neuve, le projet “Retour de la nature en Ville » met à disposition des citoyen·ne·s des espaces verts publics communaux (2,5 hectares) dans le but de favoriser des projets de prés fleuris, potagers collectifs, éco-pâturages, vergers, etc.
  • À Eupen, aux étang de Stockem, une eau nauséabonde s’est transformée en une oasis naturelle pour les habitantes et habitants et les animaux. Des mètres cubes de boue polluée ont été éliminés, des arbres et des arbustes ont été plantés et les riverain·e·s ont aménagé une aire de pique-nique.

FORÊTS ET TERRES AGRICOLES

Dans nos forêts, qui couvrent un tiers de la Wallonie, le soutien aux propriétaires forestiers privés et publics a abouti à 282 projets de plantations d’arbres plus résilients face aux dérèglements climatiques.

  • À Stoumont , 18 hectares de bois ne sont plus exploités mais sont mis en réserve pour qu’une vraie biodiversité s’y redéploie, tandis qu’à Namur, ce sont plus de 30 % des forêts communales (soit plus de 90 hectares) qui ont été mises en réserve biologique intégrale, là où la Région wallonne impose 3 %.

Économiser nos terres pour préserver les surfaces agricoles et les espaces naturels et utiliser un maximum les bâtiments existants au lieu d’étaler les nouvelles constructions sur les terres encore à l’état naturel, c’est l’objectif de la nouvelle législation sur le développement territorial (le CODT) adopté par le gouvernement (en première lecture à ce stade). Regrouper la vie dans les centres des localités urbaines et rurales, c’est aussi une manière de renforcer le lien social et se libérer de la voiture.

Le soutien vers une agriculture encore plus respectueuse de la nature est renforcé dans le cadre de la nouvelle Politique Agricole Commune.

La Wallonie soutient des actions de sensibilisation à la Nature dans les écoles par l’action L’école du dehors.

  • À Raeren, la commune a fourni une grande prairie d’environ 6.000 m2 pour permettre aux enfants de faire école dehors mais aussi jouer, se défouler, pique-niquer…

 

ANIMAUX DE COMPAGNIE

Enfin, un animal de compagnie est désormais considéré comme un être vivant et pas un bien de consommation. Pour protéger leur sort, la Ministre du bien-être animal, Céline Tellier, a mis fin aux usines à chiots et renforcé leurs conditions d’élevage et de commercialisation. Pour protéger les animaux de la maltraitance et des abandons, un permis de détention est aussi nécessaire désormais en Wallonie. Les associations de défense des animaux le réclamaient notamment pour lutter contre les achats impulsifs, limiter les abandons et empêcher les propriétaires maltraitants d’acquérir de nouveaux animaux.

 

Bruxelles: un accès à la nature près de chez soi

Prendre soin des Bruxellois.e·s, c’est leur assurer un cadre de vie sain et agréable ! Un cadre de vie verdoyant où chacun peut facilement se promener et se détendre dans un espace vert près de chez lui. Aujourd’hui, la ville écrase la nature et la biodiversité est en déclin. Or la nature est essentielle pour notre bien-être:

  • Elle nous rafraîchit en période de canicules. Plus d’espaces verts permettrait de réduire la température de 2 à 4 °C selon les études, parfois localement jusqu’à 10 °C.
  • Elle nous protège des inondations.
  • Elle améliore la qualité de l’air et contribue à lutter contre le dérèglement climatique. Un arbre peut en effet capter jusqu’à 360 kg de CO2 par an et 20 kg de poussières et particules fines.
  • Elle peut atténuer le bruit, en fonction du type de végétation.
  • Elle est source de détente et de jeu pour les enfants.
  • Vivre à proximité d’un espace vert réduit aussi le risque de développer certaines maladies comme l’hypertension, l’asthme, les troubles mentaux, etc.

La priorité des écologistes est de rendre ce plaisir accessible à tous et toutes, y compris dans les quartiers les plus densément peuplés.

Sous l’impulsion du ministre Alain Maron, le Gouvernement bruxellois s’est fixé comme objectif, dans son Plan Nature, que chaque Bruxellois·e dispose d’un espace vert accessible de plus de 1 hectare à moins de 400 m de son logement ou de moins de 1 hectare à moins de 200 m. La Région bruxelloise acquiert donc régulièrement de nouveaux terrains dans les zones en carence d’espace vert pour y aménager des espaces végétalisés, comme par exemple au Quai des Matériaux le long du canal, dans le quartier Heyvaert (parc de la Sennette), le quartier nord (Max-sur-Senne), à la gare de l’ouest, le Marais Wiels, etc. En parallèle, l’Opération Ré-création a été lancée en 2021 avec comme objectif de végétaliser une vingtaine de cours de récréation, situées aussi essentiellement dans des quartiers denses.

  • À Saint-Gilles, la commune crée des îlots de fraîcheur en végétalisant l’espace public en pensant aussi à l’absorption de l’eau de pluie. À Etterbeek, plus de 1500 m² ont été verdurisés.
  • À Forest, la commune a décidé de fleurir durablement avec des arbustes et plantes vivaces son Monument aux morts, à l’occasion de l’Armistice.
  • À Bruxelles-Ville, la plantation de plantes grimpantes ou autres aux habitant·e·s via des permis de végétaliser ou des espaces verts à adopter est aussi mise en œuvre.
  • À Jette et à Forest, des micro – forêts ont été plantées.

Enfin, pour que le cycle naturel de vie des plantes puisse continuer à se faire, les pollinisateurs font désormais l’objet d’une véritable stratégie de sauvegarde visant à réduire de 50 % le nombre d’espèces menacées et augmenter de 50 % le nombre d’espèces qui évoluent positivement.

 

Protection des eaux et adaptation aux changements climatiques

WALLONIE

La Commission d’enquête suite aux inondations a abouti à de nombreuses recommandations et des premières mesures ont été prises. Dans le cadre des Plans de Gestion des Risques d’Inondation 2022-2027, la Wallonie a opté pour “une boîte à outils” pour chacune des 262 communes wallonnes, pour un budget global de 21,2 millions €. Créer un parking filtrant sur un zoning, une zone d’immersion où l’eau peut déborder sans faire de dégâts, participer à des exercices de simulations d’inondation, etc. : ces actions concrètes seront subsidiées pour protéger les citoyens des risques liés aux inondations.

Les nappes d’eau sont enfin mieux protégées des pollutions grâce à des aides aux agriculteurs et de nouvelles normes sont imposées aux agriculteurs et aux entreprises.

Toujours, grâce aux écologistes, le Programme de Gestion Durable de l’Azote (PGDA) a été modifié. Alors que la Wallonie était en infraction par rapport à ses obligations européennes depuis 2014, Ecolo a obtenu une avancée bien nécessaire pour l’environnement et notre santé.

BRUXELLES

La Région s’est dotée d’un nouveau cadre de gestion de l’eau, qui intègre l’enjeu climatique et les risques d’inondation et de sécheresse. Plusieurs mesures sont prises pour restaurer le cycle naturel de l’eau, notamment en végétalisant l’espace public. L’eau de pluie est dorénavant valorisée comme une ressource, plutôt qu’évacuée le plus vite possible comme une nuisance ou un déchet. Cette nouvelle gestion rationnelle et durable de l’eau permet de rafraîchir le climat urbain, de développer la biodiversité, d’éviter l’inondation de quartiers entiers ou la pollution de nos cours d’eau. Les communes comme les citoyens sont soutenus dans ce nouvel aménagement de la ville, qui intègre la pluie comme une ressource (primes pour citernes, toitures vertes, désimperméabilisation des sols, etc.).

Enfin, le gouvernement fédéral a également développé 28 mesures d’adaptation, identifiées par chaque ministre dans ses compétences. Par exemple, pour la recherche, des projets étudient les liens entre changements climatiques et l’aménagement du territoire, ou encore l’utilisation des radars pour améliorer la prévision des inondations, ou même des programmes de reproduction d’espèces pour éviter la disparition de certains animaux.

En matière de santé, citons l’adaptation des plans “vague de chaleur et pics d’ozone” ou des études pour mesurer l’effet des dérèglements climatiques sur la santé humaine et animale.

En termes de gestion de crise, notre pays compte désormais un centre de coordination pour l’analyse et l’évaluation des risques de crise climatique.

Enfin, la coopération au développement intègre les dérèglements climatiques dans toutes ses interventions de la protection de l’environnement et des ressources naturelles, y compris la lutte contre les changements climatiques à la sécheresse et la déforestation mondiale.

 

Un engagement historique à Montréal

Le 19 décembre 2022 à Montréal, la communauté internationale est parvenue à un premier accord historique : le lancement d’une coordination internationale ambitieuse pour protéger, restaurer et utiliser la biodiversité de manière durable. Les 196 pays s’engagent notamment à protéger d’ici 2030 collectivement 30% des terres et 30% des océans et à lutter contre la pollution, y compris celle liée aux pesticides. Parmi les forces motrices de cet accord ambitieux, la ministre fédérale de l’Environnement, Zakia Khattabi et la ministre wallonne de l’Environnement, de la Nature et de la Forêt, Céline Tellier, sont allées sur place défendre une position forte. Cet accord de Montréal sur la biodiversité est un signal positif pour la survie de l’humanité.

En complément de cet accord ambitieux, la ministre Zakia Khattabi a soutenu au nom de la Belgique la signature d’un nouveau traité de l’ONU pour protéger la haute mer et sa biodiversité. La Belgique a rejoint une alliance de pays décidés à lutter contre la déforestation importée pour que les produits agricoles qui viennent de l’étranger soient produits en respectant les forêts et les producteurs locaux.

Enfin, le gouvernement fédéral a proposé l’insertion de l’écocide dans la réforme du code pénal. Une volonté qu’avait d’ailleurs exprimé le Parlement fédéral, en décembre 2021, à travers le vote d’une résolution déposée par Ecolo-Groen.

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