Toutes les réalisations

Moins de DÉCHETS pour un cadre de vie plus sain

Limiter les déchets et maintenir nos villes et nos campagnes plus propres, c’est une priorité citoyenne et aussi politique: moins de déchets, cela améliore le cadre de vie et protège notre environnement.

Le meilleur déchet est celui qui n’existe pas. La prévention est donc capitale.

Le tri permet de donner une seconde vie au déchet, d’en faire une ressource qui ne devra pas être produite et qui coûte donc moins cher au portefeuille et à la planète. C’est ce que l’on appelle l’économie circulaire. En bout de course, cela permet d’incinérer moins et de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

C’est dans ce sens que nos ministres de l’Environnement fédéraux et régionaux ont pris de nombreuses mesures tous niveaux de pouvoir confondus.

 

La fin du plastique à usage unique

Préserver nos plages, nos mers ou nos campagnes des plastiques : c’est une priorité pour nos ministres de l’Environnement.

Sous l’impulsion de la ministre Zakia Khattabi, le Gouvernement fédéral a ainsi adopté un arrêté qui prévoit l’interdiction progressive sur le marché de plastiques jetables: les pailles, assiettes, couverts, tiges de ballons, cotons tiges, touillettes en plastique ou encore les gobelets et récipients alimentaires en polystyrène expansé (PSE). Le but est ainsi de favoriser les contenants réutilisables.

La ministre verte va au-delà de la réglementation européenne en y incluant les gobelets en plastique et les sacs de caisse légers.

L’interdiction du plastique à usage unique est un pas important dans la résolution de l’énorme pollution aux plastiques qui s’accumulent dans l’environnement et dans nos océans

Pour protéger ces océans, la ministre de l’Environnement a par ailleurs fait adopter un plan d’action fédéral pour lutter contre les déchets marins.

Le saviez-vous?
L’État fédéral complète ainsi les premières interdictions d’usage prises ces dernières années par les Régions wallonne et bruxelloise: il était interdit d’utiliser certains plastiques à usage unique ; désormais il est interdit de les mettre sur le marché en Belgique et dans toute l’Europe.

 

Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas

Réparer au lieu de jeter : voilà un des axes de l’économie circulaire. Pour aider les consommateurs à aller dans ce sens, la ministre fédérale a déposé un projet de loi pour obliger les fabricants et les vendeurs à informer le consommateur du degré de “réparabilité” de leurs appareils. Cette mesure est l’une des 31 mesures du plan d’action fédéral pour l’économie circulaire adopté par le Gouvernement fédéral. Le but est de commencer à utiliser un indice de réparabilité pour les appareils très utilisés comme les téléviseurs, les aspirateurs, les machines à laver, les lave-vaisselles, les tondeuses, les ordinateurs portables. À terme, l’indice de réparabilité sera étendu aux vélos.

Enfin, dans le cadre du plan belge de relance et de résilience, la ministre fédérale de l’environnement Zakia Khattabi a lancé le projet Belgium Builds Back Circular (BBBC) qui consiste en un appel à projets annuel. La première enveloppe de 8 millions d’euros a ainsi permis de financer 12 projets d’idées innovantes de conception circulaire dans les secteurs des vélos, des éoliennes, des soins de santé et du biomimétisme (qui s’inspire du vivant). Le deuxième appel à projets est lancé.

 

L’économie circulaire, un axe fort dans les Régions aussi

WALLONIE

Les ministres Verts ont lancé une première stratégie pour soutenir l’économie circulaire avec de gros investissements, notamment dans les usines de tri et de recyclage. La ministre Tellier a directement financé 72 projets concrets avec également un soutien aux initiatives visant le zéro déchet .

  • À Grâce-Holllogne, une Eco-Team veille à la mise en place de réflexes limitant les déchets, à l’utilisation de produits naturels et organise des ateliers de sensibilisation dans les quartiers.
  • À Perwez, une dynamique zéro-déchet a été lancée avec toute une série de mesures : sensibilisation dans les écoles (usage de gourdes/boites à tartines, collations collectives), lancement d’un Repair Café tous les mois, don d’un sac en coton réutilisable à chaque nouvel·le habitant·e, achat de gobelets réutilisables pour les festivités, installation de fontaines à eau raccordées sur le réseau d’eau local, fourniture aux ouvriers communaux d’une gourde en inox, passage à la poubelle à puce, lancement d’une prime communale pour les langes lavables et l’achat d’un composteur.

Un des objectifs de la Wallonie est d’augmenter de 20 % les emplois wallons contribuant directement et indirectement à l’économie circulaire d’ici 2025.

À l’échelle du pays, on estime que l’économie circulaire pourrait créer 100.000 emplois supplémentaires, selon une étude de 2016.

Le saviez-vous?
L’économie circulaire est une économie dans laquelle les produits et les matières conservent leur valeur le plus longtemps possible. Les déchets et l’utilisation des ressources sont réduits au minimum. Et, lorsqu’un produit arrive en fin de vie, les ressources qui le composent sont maintenues dans le cycle économique afin d’être utilisées encore et encore pour recréer de la valeur.

  • La Bruyère, Namur et Gembloux ont été les premières communes sollicitant un “Espace récup” au sein de leur Recyparc pour donner une seconde vie à des objets en bon état mais dont des citoyens n’ont plus usage.

BRUXELLES

On mise aussi sur l’économie circulaire en soutenant chaque année de nouveaux projets d’économie circulaire via l’appel à projets Be Circular.

Par exemple, l’isolant (la laine de verre) récupéré sur des chantiers servira à améliorer le confort acoustique dans les écoles ou dans l’horeca. Une filière de réemploi des dalles de moquette qui sont aujourd’hui incinérées va être créée. Ou encore une conserverie artisanale bruxelloise en pleine croissance réduit les pertes alimentaires en transformant les fruits et légumes invendus en soupes, jus ou confitures et permet d’offrir un revenu supplémentaire aux agriculteurs.

Depuis 2019, à Bruxelles, ce sont 141 projets concrets d’activités économiques innovantes, locales et circulaires qui ont été soutenus pour maximiser l’utilisation des ressources, réduire la production de déchets et leur impact environnemental.

INITIATIVES LOCALES

  • À Woluwe-Saint-Pierre, un service de récupération des objets en bon état a vu le jour au Recypark en partenariat avec l’entreprise d’économie sociale Les Petits Riens, Bruxelles Propreté et les CPAS de Woluwe-Saint-Pierre et –Lambert. L’initiative permet aux citoyens de donner une nouvelle vie à leurs objets toujours en bon état, sans devoir les jeter au parc à conteneurs.
  • À Anderlecht, des solutions concrètes pour améliorer la propreté ont été mises en place : équipes supplémentaires pour un service 7h – 21h 7j sur 7, mini-recyparcs tous les jours, caméras de surveillance et vidange des corbeilles.
  • À Watermael-Boitsfort, depuis près de 10 ans, les donneries et les repair-cafés ont permis à des milliers d’objets de trouver une seconde vie par le don ou la réparation. Désormais, il existe un lieu permanent qui offre ce service : la recyclerie communale. Elle propose à la fois un magasin de seconde main et des ateliers de réparation pour les objets du quotidien.

 

Transformer des déchets en compost ou en énergie

En Wallonie, un nouveau décret prévoit la généralisation de la collecte sélective des déchets organiques dès la fin de cette année.

À Bruxelles, le ministre Alain Maron s’est attaqué aux déchets organiques, qui se retrouvent encore trop souvent dans le sac blanc “tout venant”, celui des déchets non triés qui sont brûlés à l’incinérateur. Pour en finir avec ce gaspillage, dès le mois de mai, le tri des déchets alimentaires devient obligatoire pour tout le monde à Bruxelles. Cela concerne aussi bien les ménages que les entreprises, les écoles, les hôpitaux ou encore les administrations. Le saviez-vous ? Petit à petit, ces déchets organiques vont permettre de produire de l’énergie : une usine de biométhanisation sera implantée sur le site de la station d’épuration nord, près du pont de Buda à Haren. Elle va pouvoir traiter d’ici 2026 entre 25.000 et 30.000 tonnes de déchets organiques par an (sacs oranges et verts). Les déchets alimentaires des Bruxellois vont donc produire de l’énergie renouvelable, assez pour fournir l’équivalent de la consommation d’environ 4.000 habitants et une production nette de chaleur pour environ 800 habitants. La décomposition des déchets alimentaires produit aussi environ 5.000 tonnes de compost par an.

À Bruxelles, mais aussi à Péruwelz, des bacs sont déposés dans les parcs en automne afin que les citoyen·ne·s puissent y déposer leurs feuilles mortes. Celles-ci sont ensuite ramassées par les services communaux pour produire de la matière organique réutilisable par la commune.

 

La propreté publique, un enjeu partagé en Wallonie et à Bruxelles

BRUXELLES

Le ministre Alain Maron a réuni un grand nombre d’acteurs publics, privés et associatifs et de citoyens autour d’un objectif commun : rendre Bruxelles durablement plus propre. Ensemble, ils ont mis sur pied la stratégie régionale de propreté clean.brussels. 65 mesures concrètes et transversales ont été identifiées pour améliorer la collaboration entre tous les acteurs concernés, pour amplifier les actions de sensibilisation et d’éducation et pour assurer la répression des incivilités. La philosophie de ces mesures, c’est que la propreté doit être considérée comme un “bien commun” et que la ville la plus propre n’est pas celle qu’on nettoie le plus, mais celle qu’on salit le moins.

Un accent important est mis sur la réduction de la production des déchets en amont ainsi que sur la prise en charge des coûts de la propreté par les producteurs de déchets, à commencer par les cigarettiers et les producteurs d’emballages à usage unique.

WALLONIE

La ministre de l’Environnement, Céline Tellier, a doublé le montant des amendes en cas d’abandon de mégots, de canettes ou de chewing-gums, les déchets les plus souvent retrouvés dans l’environnement. Les communes peuvent aussi installer des caméras de surveillance autour de certains points noirs pour limiter les dépôts clandestins de déchets. En doublant le montant de l’amende et en soutenant les communes dans la lutte contre la malpropreté publique, la ministre Tellier a adressé un message fort aux citoyens : la Wallonie n’est pas une poubelle.

Enfin, c’est un projet attendu : Ecolo a obtenu qu’un un comité de pilotage regroupant les trois Régions du pays, l’État fédéral, l’administration, le Grand-duché de Luxembourg et la France travaillent à la mise en place d’une consigne pour les canettes et les bouteilles en plastique. Le mécanisme pourrait être opérationnel en 2025.

 

La Wallonie au chevet des anciennes décharges les plus problématiques

Préserver les sols des pollutions est une priorité et il s’agit en Wallonie de s’attaquer à un lourd héritage du passé. La ministre Tellier, grâce aux budgets du Plan de relance a pu charger la SPAQUE (Société publique d’aide à la qualité de l’environnement) d’assainir des décharges les plus problématiques. Plus de 16 millions d’euros permettent de réaliser des travaux pour éviter les risques d’explosion et traiter les risques de pollution des sols et nappes phréatiques.

Les décharges qui seront prochainement assainies sont celles de:

  • Ormont (Tournai),
  • Basse-Wavre (Wavre),
  • Limoy (Namur),
  • Chêne à l’Image (Châtelet) et du Marais (Boussu),
  • Crayère des Fonds de Morvau (Binche),
  • Carrière du Radar (Flobecq).

Vous avez envie de vous engager avec Ecolo ?

Découvrir comment
Personnes collaborant devant un ordinateur