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La MOBILITÉ se transforme

Se déplacer à un coût abordable, perdre moins de temps dans les embouteillages, vivre dans des quartiers plus conviviaux, moins bruyants, respirer un air plus sain, bouger plus à pied et à vélo en toute sécurité.

Voilà la direction dans laquelle les écologistes font évoluer la mobilité à tous les niveaux de pouvoir avec des résultats concrets sur le terrain. C’est essentiel car la mobilité est un des domaines-clés d’action pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et garder une terre habitable.

Pour les écologistes, la priorité est de donner le choix du moyen de locomotion le plus pratique et le moins coûteux pour notre portefeuille mais aussi le plus respectueux de notre qualité de l’air et notre climat.

Avec une SNCB et des TEC enfin réinvestis, une STIB au cœur de la mobilité bruxelloise, un réseau de pistes cyclables vraiment sécurisé toujours plus grand, un aménagement du territoire davantage au service de ses usagers, la mobilité a changé sous l’impulsion des Verts

 

La popularité du vélo en hausse spectaculaire

Vélotafer” est le mot de l’année 2022. Pas de doute, le vélo a le vent en poupe. La dernière enquête du SPF Mobilité montre que 13% des travailleurs et travailleuses utilisent un vélo (électrique ou non) pour faire l’entièreté du trajet domicile-travail. Et c’est prouvé : de meilleures infrastructures incitent les cyclistes à monter en selle.

Accompagner les cyclistes avec des mesures concrètes prises par les écologistes

  • À Bruxelles, circuler à vélo est de plus en plus sûr : plus de 50 kilomètres de pistes cyclables supplémentaires et des centaines de stationnements pour les vélos ont été créés par la ministre Elke Van den Brandt. Ajoutez à cela une ville où le 30 km/h est devenu la norme, et vous comprendrez que de plus en plus de Bruxellois s’y mettent. Y compris pour la livraison de colis où les vélos cargo ont fait leur apparition grâce au soutien de la secrétaire d’État Barbara Trachte.

Un record spectaculaire a été atteint en 2022 sur l’emblématique Rue de la Loi, où près de deux millions de cyclistes ont été comptés en un an

  • En Wallonie, le ministre de la Mobilité Philippe Henry a redoublé d’efforts pour soutenir les cyclistes : primes vélo et création de voies express pour les vélos comme la cyclostrade E411-N4 entre Overijse et Louvain-la-Neuve qui permettra de relier la Wallonie à Bruxelles. Les investissements pour le vélo ont été multiplié par 6 depuis 2019.

Le ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet a facilité l’embarquement de sa monture dans les trains avec plus de places réservées aux vélos : celles-ci ont déjà augmenté de 55 % entre 2019 et 2021. Le nombre de places de parking pour les vélos est aussi en hausse.

Le saviez-vous?
Le coût des embouteillages est très élevé: 4,8 milliards d’euros par an selon la Fédération des Entreprises de Belgique. Si de plus en plus de personnes font du vélo, c’est donc aussi bon pour notre économie. Le vélo est un moyen de déplacement rapide, efficace avec lequel on peut prédire de manière fiable son temps de trajet. Le vélo est également positif pour la santé et le bien-être mental. Et bien sûr le vélo a un impact positif sur notre climat, comme alternative aux moyens de transport utilisant les énergies fossiles, il aide à réduire les émissions de gaz à effet de serre liées au transport.

Enfin, les communes travaillent à lutter contre les vols des vélos avec la création de parkings vélos sécurisés avec par exemple 600 places à la gare de Charleroi-central ou un nouveau parking pour vélos sur le plateau de la gare à Ecaussines, des box vélos à Etterbeek ou Bernissart ou encore la mise à disposition de locaux pour en faire des parkings à vélo dans le cadre de l’appel à projet « Passe ton garage à ton voisin » à Forest.

 

Des transports en commun accessibles à tous

Les Belges retrouvent le chemin des transports en commun après le confinement lié au COVID. Pour les y aider, plusieurs mesures ont été prises par les ministres de la Mobilité écologistes.

  • À Bruxelles, c’est la quasi gratuité de la STIB pour les jeunes de moins de 25 ans et les plus de 65 ans via un abonnement d’un euro par mois. En 2022, ces nouveaux tarifs jeunes de la STIB ont fait grimper le nombre d’abonnements de 45 %.

En plus de la création de nouvelles lignes de bus, la construction de deux trams et d’un métro, les fréquences de tous les modes de transports publics ont été renforcées aux heures de pointe, en heures creuses et le week-end. Cela permet de faire des transports publics une véritable alternative pour de plus en plus de personnes, que ce soit pour le travail ou le loisir. Quasi 20% du budget de la Région est consacré à l’amélioration des transports publics et le développement des infrastructures.

Le saviez-vous?
Il est désormais possible de voyager dans Bruxelles et ses alentours avec un seul titre de transport, valable auprès des 4 opérateurs de transports publics. Avec Brupass XL, vous avez plus de flexibilité pour atteindre votre lieu de rendez-vous.

  • En Wallonie, l’abonnement TEC coûte 1 euro par mois pour les 18-24 ans, les plus de 65 ans et les bénéficiaires d’intervention majorée (statut automatique donné par la mutuelle).

L’offre des TEC a aussi été étendue avec 18 lignes Express supplémentaires, plus de bus sur l’ensemble du réseau et des projets de grande ampleur comme le tram de Liège et les bus à haut niveau de service à Charleroi et Mons. Un bus à haut niveau de service ressemble à un tram mais avec des pneus, il peut circuler à la fois en site propre et sur route (où il est prioritaire), à une fréquence de 5 à 10 minutes en heure de pointe. Et il coûte 2 fois moins cher que le tram classique.

Un budget d’1,1 milliard € va permettre au TEC, l’opérateur de transport public, de développer ses infrastructures sur la période 2022-2026

 

Donner un coup de neuf au rail

Les alternatives à la voiture doivent être attractives. Le rail, après un long désinvestissement, nécessitait un sérieux lifting : son visage va enfin pouvoir se moderniser grâce aux contrats de gestion signés par Georges Gilkinet, la SNCB et Infrabel, la société en charge du réseau ferroviaire.

Les chantiers sont lancés pour augmenter le nombre de trains en circulation, moderniser le matériel roulant et au final accroître de 30 % le nombre de voyageurs et de 50 % le volume de marchandises transportées par rail. Bref, Ecolo a fixé des objectifs à 10 ans, une enveloppe 2023-2032 de 43.803 milliards pour la SNCB et Infrabel et a un vrai plan industriel pour faire du train la colonne vertébrale de la mobilité en Belgique.

Le saviez-vous?
Adapter les abonnements au télétravail est désormais possible. La SNCB lance cette année 2023 des abonnements flexibles “Flex Abonnement” avec 4 formules : 80 et 120 jours de trajets en 12 mois ainsi que 6 et 10 jours de trajets en un mois.

Et dans l’immédiat : un investissement qui représente déjà plus de 100 trains supplémentaires par jour et relance des trains de nuit avec une relance de la liaison Bruxelles-Berlin dès mai 2023. Le retour des trains de nuit se concrétise un peu partout en Europe.

Le ministre Georges Gilkinet a pu inscrire un investissement de près de 9,2 milliards d’euros dans le Contrat de service public de la SNCB. L’objectif est d’investir dans la performance du système ferroviaire et d’y consacrer les moyens nécessaires. Il inverse la tendance du gouvernement précédent où les ministres libéraux de l’époque avaient économisé 2,127 milliards d’euros sur le dos du rail.

 

Plus de voitures partagées et décarbonées

Repenser la mobilité, c’est utiliser les voitures intelligemment : co-voiturage, véhicules partagés, utilisation à la demande sont en plein boom, parce que ça coûte moins cher et aussi pour polluer moins. Pour Ecolo, la voiture doit être réservée aux cas où il n’y a pas d’alternative : en optant pour des véhicules les moins polluants et en accompagnant ces changements de mobilité.

  • À Bruxelles, des primes ont permis d’inciter les usagers (ménages ou entreprises) à opter pour des camionnettes électriques ou des vélos cargos. Sous l’impulsion du ministre Alain Maron, 2000 bornes de recharge ont été installées pour les voitures électriques. À terme, il y aura une borne à maximum 150 mètres de chaque habitation. Sans oublier les 250 stations Cambio réparties sur la région bruxelloise.
  • En Wallonie, on vise 6000 points de recharge électrique d’ici 2026 et Philippe Henry a soutenu les communes pour installer des parkings de covoiturage ou pour réaliser des “mobipôles” où se regroupe une offre attractive pour choisir son moyen de transport le plus adéquat : une gare de bus, de trains, des stationnements avec bornes de recharges électriques, pour voiture et pour vélo, des relais pour le covoiturage, des espaces pour les voitures partagées, voire une offre locale de taxi.
  • Enfin, le gouvernement fédéral, via un budget mobilité, propose d’échanger l’avantage “voiture-salaire” proposé par l’employeur contre le financement d’une partie du loyer pour le logement de l’employé, l’achat d’un vélo, la location d’un garage vélo ou même bénéficier d’une prime piéton. Ici, encore, le but est de soutenir un changement de mobilité ou d’encourager à vivre près de son lieu de travail.

 

Moins de trafic, plus d’espace pour les citoyen.ne.s

A Bruxelles, des plans de circulations ont été mis en place pour diminuer le trafic et offrir plus d’espace public aux habitants. Les premiers résultats sont positifs : dans le centre-ville, le trafic automobile a diminué de 19% et le nombre de cyclistes et de piétons a augmenté. Les bénéfices? Une meilleure qualité de l’air, moins de bruit pour les habitants et une zone apaisée et attractive pour les commerçant.e.s.

Les communes agissent aussi pour apaiser les abords des écoles en créant des rues scolaires à Ath, Saint-Gilles ou Berchem-Sainte-Agathe par exemple ou en aménageant mieux les abords des écoles comme à Comines et Uccle. Cela offre plus de sécurité et un air plus sain autour des écoles pour les enfants et pour les parents.

Dans d’autres communes, parmi lesquelles Chastre, Gembloux et La Bruyère, des recensements de chemins et sentiers sont réalisés en partenariat avec des asbl comme Tous à pied ou des groupements citoyens. Cela permet d’optimaliser les itinéraires piétons et cyclistes et de prioriser le travail de rénovation des voiries et trottoirs comme Nivelles est en train de le faire. À Mons, la ville et l’asbl Tous à pied organisent des marches exploratoires afin de faciliter les déplacements piétons en améliorant ensuite les points noirs signalés lors de ces marches.

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