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ÉNERGIE: plus vert, moins cher

L’action des écologistes, tous niveaux de pouvoir confondus, se concrétise par un boost des énergies renouvelables.

Le vent, le soleil, la biomasse, la géothermie: autant de sources d’énergie locale et de plus en plus rentables. Trop longtemps à la traîne par le passé, aujourd’hui, la Belgique atteint quasi ses objectifs européens d’énergie renouvelable. Le renouvelable représente presque 13% du total de la consommation belge (chiffres 2021).

Cette première étape est encourageante. Pour garder une planète habitable, la Belgique doit maintenant faire mieux encore et viser une barre bien plus haute : la Belgique s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre et vise sur le long terme une Europe à 100 % renouvelable. Cela implique une augmentation significative de la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie, qui devra atteindre près de 32% en 2030. Cet objectif ambitieux et les mesures nécessaires pour l’atteindre sont actuellement en discussion dans le cadre de l’élaboration du Plan National Energie-Climat.

Libérer les Belges de leur dépendance aux énergies fossiles vise aussi à stabiliser les prix et réduire les factures. Plus de renouvelable, c’est bon pour notre avenir et notre portefeuille.

 

L’éolien, première source d’énergie renouvelable

Parmi les actions menées, la ministre fédérale de l’Énergie, Tinne Van der Straeten, soutient le développement de l’éolien en mer du Nord. C’est une première mondiale: la Belgique a décidé de construire une île énergétique en mer du Nord. Elle doit à la fois permettre de rapatrier le courant des éoliennes encore à construire au large des côtes belges vers le réseau belge, et servir de plaque tournante énergétique en se connectant au Royaume-Uni et aux immenses parcs éoliens danois. Cette île doit se construire en un temps record pour être opérationnelle dès 2026. Avec l’aide de l’Europe et son plan de relance, la Belgique va investir 100 millions d’euros pour créer cette île et pour étendre le parc d’éoliennes off shore “Princesse Elisabeth”. Cela permettra de tripler la capacité de production d’électricité éolienne off shore.

Grâce à l’action des ministres verts au sein du Gouvernement fédéral, la Belgique est devenue un des acteurs principaux dans le développement de projets éoliens dans le monde avec des milliers d’emplois à la clé, une énergie à un coût accessible et sans CO2.

WALLONIE

Sur impulsion du ministre Philippe Henry, le Gouvernement a adopté le Plan Air-Climat-Énergie (PACE). Ce plan vise à doubler la production d’énergie renouvelable d’ici 2030 au travers de toutes les sources disponibles en Wallonie, comme les éoliennes, les installations photovoltaïques ou encore l’exploitation de la biomasse durable ou la géothermie.

Le saviez-vous ?
La montée en puissance des énergies renouvelables nécessite aussi une augmentation des capacités de stockage de l’énergie lorsque le vent ne souffle pas et le soleil ne brille pas. Une des mesures est l’agrandissement de la centrale à accumulation de Coo (photo ci-dessus) qui fonctionne comme une gigantesque batterie (vidéo). Les travaux d’augmentation de puissance commenceront en mai 2023 pour s’achever en mars 2025. De nombreuses entreprises s’engagent par ailleurs dans la construction de grands parcs de batteries.

Pour accélérer le déploiement des éoliennes terrestres, le ministre Philippe Henry et la ministre Céline Tellier ont fait adopter un nouveau plan pour les éoliennes en Wallonie: favoriser des éoliennes plus grandes, plus puissantes et avec une meilleure participation, notamment financière, des citoyen·ne·s et des communes. Les conditions pour implanter les éoliennes ont aussi été revues par la ministre Tellier afin que les citoyen·ne·s soient mieux protégé·e·s du bruit, que les projets intègrent des mesures pour protéger les animaux sauvages mieux qu’avant et que les investisseurs puissent avoir une meilleure vision de ce qui est possible de faire ou pas.

En Wallonie, 40 % des investissements européens et wallons, soit 3 milliards d’euros sont orientés vers la transition énergétique et climatique.

Des communautés d’énergie ont vu le jour: les initiatives d’échange d’énergie entre voisins, dans un quartier, sont maintenant possibles. Les propriétaires qui ont la place et les moyens pourront investir davantage dans les énergies renouvelables et revendre leurs surplus d’énergie à d’autres à un tarif moins cher que l’énergie fluctuante des marchés.

INITIATIVES LOCALES

  • À Enghien, des citoyen·ne·s sont co-actionnaires d’une éolienne qui leur rapporte des dividendes de 5,5 %.
  • À Villers-Le-Bouillet, la commune est propriétaire d’une éolienne depuis 2008. Cette participation a rapporté presque 65.000€ par an, en plus des taxes et du sponsoring.

BRUXELLES

Le ministre Alain Maron a voulu que Bruxelles renforce son soutien à l’installation de panneaux photovoltaïques afin de garantir un retour sur investissement en 7 années. Tout investisseur·euse a droit à des certificats verts pendant les 10 années qui suivent l’installation. En plus, le Ministre Alain Maron a instauré le partage et les communautés d’énergie, pour permettre à celles et ceux qui sont locataires ou ne disposent pas d’une toiture bien orientée d’utiliser de l’énergie renouvelable produite par des voisins (une école, un immeuble de bureaux, un ensemble d’immeubles de logement, etc.). C’est par exemple le projet Sunsud, à Saint-Gilles, où des panneaux solaires ont été posés sur le toit du bâtiment : depuis un an, les locataires bénéficient d’une énergie propre, encore moins chère que le tarif social.

 

Économiser de l’énergie : des budgets en hausse et un accompagnement renforcé

WALLONIE

La Wallonie soutient la rénovation par quartier dans les grandes villes: à Charleroi, Liège, Namur, Mons, La Louvière, Tournai, Seraing, Mouscron, Verviers, des quartiers entiers seront rénovés avec le budget de 125 millions prévu.

La rénovation des bâtiments publics est aussi en plein boom en Wallonie: la rénovation de plusieurs centaines de bâtiments a été faite entre 2020 et 2023 grâce à l’appel à projet UREBA et ses 125 millions d’euros d’aides. 801 logements publics à haute performance environnementale vont aussi être construits pour un montant de 137,4 millions d’euros. Pas moins de 98 projets ont aussi été sélectionnés dans le cadre de la rénovation énergétique des bâtiments des pouvoirs locaux, pour une enveloppe budgétaire totale de 103 millions d’euros, allouée par la Commission européenne et par le Plan de Relance de la Wallonie. Pour les administrations locales, tous ces projets vont permettre d’améliorer les qualités techniques, énergétiques et environnementales des infrastructures publiques mais également de contribuer à la création d’activités et d’emplois dans le secteur de la construction au niveau local et régional et, enfin, diminuer la dépendance énergétique.

Pour tous les particuliers, Philippe Henry a obtenu que les primes soient simplifiées pour l’isolation des toits et pour les chauffages, les primes et les budgets ont été augmentés pour atteindre 89 millions d’euros sur 4 ans. Pour les personnes à bas revenus, le programme d’aide MEBAR a été revu avec des primes jusqu’à 2.000 euros pour isoler des parois, remplacer des vitrages, remplacer un système de chauffage.

Au total, 900 millions d’euros iront à la rénovation du bâti public et privé en Wallonie grâce aux plans de relance européen et wallon. Du jamais vu pour économiser de l’énergie à grande échelle.

BRUXELLES

Bruxelles fait sa Renolution: 360 millions d’euros et une vaste Alliance qui réunit tous les acteurs publics et privés concernés (le secteur de la construction, les acteurs financiers, les architectes, les administrations, le monde académique, le secteur de la formation, etc.) pour accélérer l’isolation du bâti bruxellois et le rendre plus performant énergétiquement.

Avec la Renolution, chacun·e a accès facilement à un service d’accompagnement gratuit pour le·a guider dans ses démarches (quels types de travaux faire, où trouver un entrepreneur, etc.) et dispose d’un soutien financier important. Les propriétaires occupants, les bailleurs, les copropriétaires, les entreprises, les organismes non-marchands et les institutions publiques disposent tous de services spécifiques. Par exemple, le programme RenoClick fournit aux institutions publiques des primes ainsi que divers divers services, comme des audits, des études de faisabilité, l’accès à des architectes ou des entreprises de travaux déjà sélectionnées, etc. Les bâtiments publics devront tous être neutre en carbone en 2040.

Le système de primes a été unifié et simplifié en 2021. Son budget a été quadruplé et le montant octroyé aux ménages à faibles revenus a été revu à la hausse afin de couvrir 50% des travaux de rénovation de ces ménages. Pour couvrir le reste, ils peuvent dorénavant faire appel au nouveau prêt à taux réduit (0 à 1%), le crédit EcoReno. Une mesure essentielle pour assurer une transition énergétique juste et solidaire pour tous les Bruxellois·e·s. Une mesure qui touche clairement les Bruxellois·e·s: le nombre de demandes d’accompagnement et de primes octroyées ont augmenté de plus de 50% l’année passée.

Pour les entreprises et les indépendants, des aides sous forme de prêt et d’accompagnement sont lancées pour accélérer la transition. Ces prêts ENERGY&RENO permettent par exemple de remplacer un four à pain par un four plus économe en énergie et émettant moins de CO2 ou placer du triple vitrage.

 

Rénovation des bâtiments scolaire

Avec les dérèglements climatiques, les périodes de très forte chaleur se multiplient. Et en hiver, l’accès à un chauffage non polluant et économe est essentiel pour assurer une température propice à l’étude.Pour mieux adapter les écoles aux enjeux du climat et des économies d’énergie, 149 écoles ont déjà été rénovées et ce n’est que le début puisqu’un budget d’un milliard d’€ a été dégagé en plus des moyens investis dans le cadre du plan de relance européen. L’occasion aussi d’améliorer la qualité de l’air intérieur. Le Gouvernement a également investi des moyens inédits dans la rénovation des universités et des hautes écoles.

La Fédération Wallonie-Bruxelles rénove aussi ses infrastructures culturelles. La Ministre Bénédicte Linard a dégagé des dizaines de millions d’euros pour cela. Nouveaux châssis, isolation des toitures comme par exemple au Musée de la Photographie de Charleroi ou à la maison des artistes de Saint-Josse, réaffectation de l’abbaye de Forest en espace culturel,…

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