7. Un cadre de vie plus sain pour une santé mieux protégée

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7.1. Mettre en œuvre une stratégie 300/30/3 (un espace vert à 300 m, 30 %du territoire couvert de vert et 3 arbres à portée de vue de chez soi) afin de végétaliser massivement l’espace public et privé.

Végétaliser notre environnement protège et améliore notre santé (notamment notre santé mentale), notre bien-être et notre qualité de vie en réduisant les îlots de chaleur et en offrant des zones d’ombrage notamment. Végétaliser permet également de lutter contre les inondations et les coulées de boue, et de diminuer un peu la pollution de l’air et la pollution sonore. Les expériences de végétalisation en milieu urbain (à Bruxelles, un programme de végétalisation des cours de récréation ouvertes aux quartiers a été initié dans les zones de carence les plus importantes) montrent également que cela contribue à la propreté publique et donc au bien-être général des habitant·es d’un quartier. Nous voulons mettre en œuvre la stratégie 300/30/3 qui consiste à végétaliser notre environnement en visant à rencontrer a minima les trois indicateurs suivants :

  • Chacun·e doit pouvoir accéder à un espace vert à maximum 300 m de chez soi ;
  • Dans chaque quartier, 30 %du territoire minimum doit être couvert de feuillage en été (toitures végétalisées, espaces verts, bande enherbée, couronnes des arbres, etc) ;
  • Chaque citoyen·ne doit voir au minimum trois arbres depuis chez soi.

7.2. Augmenter le nombre d’espaces verts accessibles au public en verdurisant des espaces aujourd’hui minéralisés, en réhabilitant des terrains vagues et des friches, et en ouvrant au public certains espaces qui ne lui sont pas accessibles aujourd’hui.

En vue de respecter l’objectif 300/30/3, nous devons protéger tous les espaces verts existants dans les zones déficitaires en espaces verts accessibles au public, et créer de nouveaux espaces verts en réhabilitant des terrains vagues et des friches, en verdurisant des espaces aujourd’hui minéralisés et en ouvrant au public certains espaces qui ne lui sont pas accessibles aujourd’hui.

7.3. Réhabiliter 100 km de sentiers par an en Wallonie.

Marcher est excellent pour la santé à tout âge. Cela améliore la condition physique et réduit le stress. Dans certaines circonstances, la marche offre aussi un moment convivial d’échange et/ou un bain de nature. Les petites voiries sont à ce titre un patrimoine important à protéger et à réhabiliter. Ecolo veut améliorer l’aménagement (bancs, rampes, caillebotis dans les zones propices à la rétention d’eau, etc.), l’entretien et le balisage des sentiers publics qui sont parfois accaparés (« privatisés ») ou abandonnés faute d’aménagement, d’une bonne signalétique harmonisée ou d’entretien. Nous dégagerons en ce sens les moyens nécessaires pour réhabiliter (réouverture, signalétique, entretien, etc.) 100 km de sentiers par an en Wallonie. Dans des zones où le réseau de sentiers n’est pas suffisant notamment pour permettre l’interconnexion entre les villages et les quartiers mais aussi au sein de quartiers existants ou en construction, nous proposons d’encourager la création de nouveaux sentiers en concertation, avec les propriétaires concernés. Notre attention pour les sentiers participe pleinement de notre projet de rendre nos milieux naturels comme la forêt plus accessibles, et d’encourager la mobilité active, tout en protégeant les zones sensibles. Cela passe notamment par l’harmonisation de la signalétique, l’actualisation de l’Atlas des chemins vicinaux et la clarification de qui est responsable de leur entretien, un meilleur outillage des communes et des citoyen·nes dans la protection de la voirie vicinale, une évaluation de la législation actuelle (décret de 2014) et une politique proactive au niveau régional pour protéger, et le cas échéant, créer de nouveaux sentiers accessibles aux piéton·nes, cyclistes, personnes à cheval, tout en respectant les rythmes biologiques de la faune et de la flore. Cette politique régionale comprendrait l’octroi d’aides aux communes pour la réhabilitation de leurs sentiers, activité génératrice d’emplois localisés.

7.4. Créer les conditions pour que nous passions plus de temps dehors, avec des initiatives telles que l’école du dehors ou l’agriculture sociale, des projets à destination des aîné·es mais aussi des politiques d’aménagement des espaces publics.

Nous passons en moyenne plus de 95 %de notre temps à l’intérieur. Nous voulons créer les conditions pour nous permettre de passer plus de temps à l’extérieur, car cela est bénéfique pour notre santé mentale et physique, et notre bien-être. Cela passe par des actions dans tous les secteurs comme favoriser les activités des crèches et des écoles en extérieur (« l’école du dehors »), étudier les possibilités de travailler à l’extérieur même pour les métiers sédentaires, encourager la mobilité active, favoriser l’accès aux espaces verts et rendre les loisirs en extérieur plus attractifs, ou encore favoriser l’accès à l’extérieur pour les personnes séjournant en institutions (hôpitaux, maisons de revalidation, de repos et de soin, etc.). Nous voulons développer des projets pour les aîné·es (par exemple, les contacts avec les animaux, l’entretien d’un jardin) ainsi qu’un cadre permettant des prescriptions non médicamenteuses. Il s’agit également de soutenir les initiatives d’agriculture sociale et d’inclusion sociale à la ferme. L’aménagement des espaces publics doit également inciter à y passer du temps.

7.5. Installer des fontaines à eau et des sanitaires publics gratuits.

L’accès à l’eau et aux sanitaires est un droit fondamental. Nous voulons garantir un accès gratuit à l’eau et à l’hygiène (sanitaire) dans l’espace public, en multipliant l’installation de fontaines d’eau gratuite et de sanitaires propres et sécurisés, notamment pour les femmes et personnes à mobilité réduite, et ce tout au long de l’année dans l’espace public. Nous voulons également promouvoir la consommation d’eau du robinet et interdire la vente de sodas et de collations très sucrées dans les distributeurs présents dans les institutions scolaires.

7.6. Interdire les polluants chimiques les plus dangereux en commençant par les bisphénols et les PFAS.

Les cas d’obésité, de cancers, d’endométriose, d’autisme, de dépression, d’asthme, d’allergies, d’hypofertilité tant masculine que féminine, etc. augmentent en Belgique. Notre exposition permanente à des produits chimiques dans nos environnements intérieurs comme extérieurs contribue à l’augmentation de ces différents problèmes de santé. Nous voulons offrir un environnement non toxique et améliorer la santé de toutes et tous par un environnement protégé des pollutions chimiques (PFAS, bisphénols, plastiques, pesticides, résidus de métaux lourds, perturbateur endocrinien, etc.). Nous devons pour cela interdire la production et l’utilisation des polluants particulièrement dangereux (bisphénols, PFAS, pesticides, etc.), en soutenant une politique volontariste au niveau européen et en adoptant proactivement au niveau belge, quand c’est possible, des mesures de protection.

7.7. Lutter contre les perturbateurs endocriniens, les composés cancérogènes et reprotoxiques et renforcer l’information en imposant leur mention sur les produits de consommation.

Chacun·e a le droit de savoir la composition des produits et la dangerosité des produits consommés. C’est à la fois un enjeu démocratique et de santé publique. 43 %des Wallon·nes utilisent en intérieur ou en extérieur des pesticides pour un usage non professionnel et s’exposent ainsi à des dangers pour leur santé et celle de leur proche. L’utilisation de ces produits dangereux se fait sans les protections nécessaires ni les conseils d’un·e professionnel·le. Une information transparente des consommateurs et consommatrices est fondamentale, mais seulement complémentaire à une lutte volontariste contre les composés cancérogènes, reprotoxiques ou perturbateurs endocriniens. Nous devons poursuivre la sensibilisation à l’usage des biocides et traitements vétérinaires à domicile et interdire l’usage par des particulier·es de pesticides chimiques de synthèse. Il est également essentiel de renforcer l’information des personnes qui utilisent de tels produits dans un cadre professionnel (agriculteurs et agricultrices, personnel de nettoyage, etc.) et de leur permettre d’exercer leur métier au moyen d’alternatives.

7.8. Pérenniser les biomonitorings pour surveiller l’évolution de l’exposition aux polluants.

Il est essentiel de mesurer comment notre exposition moyenne à divers polluants évolue dans le temps. Cela permet de déterminer des expositions moyennes (valeurs de référence). Grace à cela, on peut étudier les effets de certaines politiques publiques (comme les politiques d’interdiction) mais aussi surveiller d’éventuelles sur-expositions, et obtenir des données précieuses pour mieux comprendre les causes environnementales de certaines maladies. Nous voulons pérenniser le biomonitoring wallon, entamer le même exercice à Bruxelles et continuer à financer des biomonitorings spécifiques quand des suspicions de pollutions avec effets sur la santé existent. Ce biomonitoring peut s’appuyer sur d’autres analyses comme le suivi des eaux usées.

7.9. Améliorer la qualité de l’air extérieur en rendant les normes OMS contraignantes, et en augmentant la surveillance des lieux sensibles tels que les crèches, les hôpitaux, les écoles ou les maisons de repos et les hotspots de pollution.

La pollution de l’air est celle qui a l’impact le plus négatif sur la santé en Europe. Améliorer la qualité de l’air, c’est diminuer le nombre de maladies comme les maladies cardiovasculaires, les otites et les bronchiolites, les maladies respiratoires chroniques comme l’asthme mais aussi l’hypofertilité, de nombreux cancers (poumons, seins, etc.) et maladies mentales (dépression notamment). Partout, en Belgique, l’air que nous respirons doit être sain pour ne pas nous rendre malades. Pour ce faire, nous devons adopter progressivement comme norme contraignante les recommandations OMS, à implémenter selon un calendrier européen accéléré. Nous voulons également lutter contre la pollution liée à de nouvelles particules, comme le black carbon (une particule ultra-fine qui se dégage de la combustion et s’inhale facilement) et d’autres polluants émergents pour lesquels il n’existe pas de normes actuellement. Nous voulons renforcer substantiellement la surveillance et le contrôle de ces pollutions, en particulier dans les endroits sensibles tels que les crèches, les hôpitaux, les maisons de repos, les écoles, etc. En cas de pics locaux ou globaux de pollutions, nous mettrons en œuvre des systèmes de « stop pollutions ».

Les actrices et acteurs de première ligne (crèches, écoles, hôpitaux, médecin, maisons de jeunesse, etc) doivent être formé·es, outillé·es et conscientisé·es aux questions relatives à la santé environnementale et à la pollution de l’air en particulier, de même que les citoyen·nes pour qui l’information doit être rendue plus accessible. Pour sensibiliser directement la population et rendre visible les pollutions bien souvent invisibles, nous multiplierons les expériences de sciences citoyennes du type « Curieuzenair », qui a permis à plus de 3.000 ménages, entreprises et organisations de mesurer la qualité de l’air à Bruxelles et nous dupliquerons ce type d’expériences pour mieux visibiliser la pollution sonore ou le phénomène des îlots de chaleur.

7.10. Diminuer la pollution sonore en adoptant comme norme contraignante les standards de l’OMS, en offrant des lieux calmes dans l’espace public, en protégeant mieux les riverain·es contre les activités bruyantes, et en développant le concept de « zones silencieuses ».

La pollution sonore abîme la santé. Elle est le deuxième facteur environnemental le plus dommageable à Bruxelles comme en Europe. En Europe, 20 %de la population est exposée à des niveaux de bruits néfastes pour la santé. En Wallonie, 660 000 habitant·es sont dans la même situation, subissant des troubles qui vont du stress à des troubles graves du sommeil en passant par des maladies cardio-vasculaires ou cardiaques, des troubles cognitifs infantiles, une mortalité prématurée. Pour la seule région de Bruxelles, au-delà de l’impact sur la vie des personnes, ces troubles représentent un coût de 700 millions d’euros. Il est démontré qu’un environnement acoustique constitué principalement par les sons de la nature améliore l’état de santé général. Pour lutter contre cette pollution et protéger notre santé, nous voulons adopter comme normes contraignantes les standards de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en la matière. Il s’agira également de sensibiliser aux impacts de la pollution sonore (sonomètre, carte du bruit, etc.), offrir des lieux calmes dans l’environnement public, et en particulier soutenir les écoles qui investissent pour réduire la pollution sonore dans leur réfectoire. En outre, nous voulons interdire les vols de nuit partout en Europe. Les contrôles de l’homologation des véhicules doivent être renforcés et le dépassement de normes de pollution sonore mieux contrôlé (notamment grâce à des radars sonores à l’instar de ceux installés récemment à Bruxelles). Le trafic routier est une source de nuisances sonores. Il faut diminuer le trafic et la vitesse, et faire le choix de revêtements moins bruyants. Nous voulons aussi développer le concept de zone silencieuse (caractérisée par une harmonie agréable de sons naturels) via la création d’un label comme en Flandre.

7.11. Se protéger des pollutions intérieures, en rénovant les bâtiments, en renforçant les outils de détection et en informant sur les bons gestes à adopter pour préserver sa santé.

Nous passons près de 95 %de notre temps à l’intérieur où l’air y est souvent bien plus pollué qu’à l’extérieur, notamment à cause des matériaux de construction, des produits de nettoyage, des moisissures, des poussières, des produits parfumés qui s’y trouvent. Améliorer la qualité de l’air intérieur passe par l’adoption de quelques bons gestes, comme aérer régulièrement, mais aussi par des politiques structurelles d’aide à la détection de pollutions et à la rénovation des bâtiments. Nous voulons renforcer le rôle des SAMI (services d’analyse des milieux intérieurs) pour que davantage de personnes puissent y avoir accès, mettre en place un plan amiante en nous inspirant des mesures prises en Flandre, analyser les conditions de possibilité de la généralisation d’un certificat amiante, à l’image du certificat PEB, et mieux protéger les personnes occupant ces logements et sensibiliser à la pollution de l’air intérieur et extérieur liée au chauffage au bois.

7.12. Transformer toutes les crèches en éco-crèches.

En dessous de deux ans, les enfants sont particulièrement vulnérables aux pollutions environnementales. Nous devons nous attaquer prioritairement aux expositions environnementales lors des 1000 premiers jours de l’enfant. Pour cela, nous voulons accélérer le déploiement des éco-crèches grâce à des incitants financiers pour les MILAC (milieux d’accueil de la petite enfance), la formation continue du personnel et la sensibilisation des enfants et des familles (outils, ateliers, etc.). Les éco-crèches accordent une attention particulière à l’alimentation, la gestion de l’eau, la protection vis-à-vis des polluants chimiques (notamment les perturbateurs endocriniens), l’utilisation de l’énergie, le bruit, la qualité de l’air et la protection contre les ondes électromagnétiques. À terme, parce que chaque enfant a un droit égal au meilleur, nous voulons que toutes les crèches deviennent des éco-crèches.

7.13. Renforcer les règles européennes en matière d’OGM en application du principe de précaution.

Ecolo s’oppose à toute dérégulation dans le secteur des OGM, en ce compris les nouvelles pratiques génomiques. Les règles européennes en matière d’OGM doivent être renforcées en réformant les protocoles d’évaluation de toxicité qui aujourd’hui ne prennent en compte ni les résidus d’herbicides sur les cultures génétiquement modifiées, ni leur toxicité combinée, ni leur interaction avec la plante génétiquement modifiée elle-même. Il faut également renforcer l’évaluation des risques liés aux modifications géniques involontaires dans les cultures transgéniques et génétiquement modifiées.

7.14. Mieux se protéger de la pollution électromagnétique.

Nous voulons mieux protéger la population de la pollution issue des ondes électromagnétiques. Nous voulons maintenir des normes protectrices en matière d’exposition du public aux ondes électromagnétiques en prenant en compte les expositions multiples (antennes GSM, radio/TV, lignes à haute tension…) et en interdisant toute émission d’ondes millimétriques dans l’environnement. Nous voulons veiller à la transparence et à l’information du public sur cette question. Nous voulons également contribuer à des efforts internationaux de recherche sur les effets sanitaires et sur l’environnement d’une exposition à long terme. Nous voulons également favoriser le développement et l’usage des réseaux filaires (la fibre optique par exemple) qui offrent des connexions à haut débit sans nécessiter le placement d’antennes et favoriser, en Wallonie, des projets pilotes de zones blanches ou faiblement exposées dans des hôpitaux, des écoles ou encore des quartiers résidentiels.

7.15. Mieux protéger contre les canicules, les vagues de chaleur et les pics de pollution.

Il ne sera pas possible de prévenir tous les impacts que les dérèglements climatiques vont entraîner sur la santé : de nouvelles maladies, des vagues de chaleur extrêmes, des pics de pollution plus fréquents, des institutions de soin mises en difficultés lors d’aléas climatiques (inondations, perte de courant etc.). La meilleure façon de se protéger de ces risques est d’atténuer au maximum les dérèglements en cours. Au-delà de cette action prioritaire, il est important de se préparer au mieux et c’est ce que nous proposons notamment en renforçant les plans canicules et en les étendant aux vagues de chaleur. Ce plan qui visera notamment à mieux adresser les problèmes de santé mentale qui s’amplifient durant ces périodes de chaleur complétera nos actions d’adaptation de l’espace public et privé. Nous proposons également de renforcer les mesures en cas de pics de pollution et de mieux préparer la population à ces périodes difficiles, en communiquant bien à l’avance les restrictions possibles, leurs raisons d’être, etc.

Nous voulons créer, dans les zones fortement urbanisées, des fontaines, pataugeoires et piscines en plein air accessibles à tou·tes qui permettent de se rafraîchir lors des fortes chaleurs.

7.16. Réduire les risques d’émergence de nouvelles épidémies et des maladies infectieuses zoonotiques et limiter leur transmission.

En une quinzaine d’années, le nombre d’émergences d’une maladie infectieuse a quintuplé. Parmi celles-ci, la part des zoonoses (maladies transmises de l’animal à l’humain) est passé de 60 %à 75 %ces dernières années. Il est indispensable de mener une politique préventive plus forte en matière de zoonoses pour limiter les risques d’émergence de nouvelles pandémies. Cela implique des mesures transversales en matière de régulation du commerce international, de lutte contre la déforestation, de sortie du modèle d’élevage industriel et d’évolution des pratiques d’élevage où la résistance antimicrobienne est trop forte. Il est également essentiel de surveiller toute émergence potentielle, ce qui passe par mieux associer les généralistes et les vétérinaires dans un réseau d’alerte sanitaire performant.

7.17. Augmenter les budgets dédiés à des recherches indépendantes en matière de santé environnementale, notamment pour mieux comprendre les effets à long terme de l’exposition aux pollutions.

Les liens entre santé et environnement sont encore largement à découvrir. Chaque année amène son lot de découvertes (lien entre qualité de l’air et cancer du sein, diversité des impacts des perturbateurs endocriniens, etc.). Il est urgent de mener davantage de recherches indépendantes pour mieux comprendre les conséquences possibles de nos multiples expositions (exposome, effet cocktail) et à long terme à certaines pollutions. Ecolo privilégie toujours le principe de précaution en insistant sur la nécessité de fournir des efforts de recherche pour mettre en évidence la nocivité ou l’innocuité de certains composants de notre environnement quotidien.