Mme Hélène Ryckmans – L’association JUMP forme des dizaines d’équipes de direction dans les entreprises et les institutions publiques, produit de nombreux guides et outils gratuits contre le sexisme et dispense également des formations dans le milieu scolaire. C’est au sujet de ces dernières, plus précisément des formations données dans l’enseignement secondaire supérieur des filières dites massivement masculines, que je voudrais revenir.
Au-delà des représentations et des stéréotypes de genre, un environnement hostile et discriminant peut faire fuir les jeunes femmes qui souhaiteraient se lancer dans ces domaines. Or, j’ai été assez surprise de prendre connaissance, à la lecture d’un rapport publié par JUMP, de la violence à laquelle elles sont déjà confrontées à l’école. Il s’agit d’une violence telle que l’ASBL a décrété, assez radicalement, que, face à ces constats, elle refuserait désormais de promouvoir ces filières auprès d’un public féminin, de peur des risques psychosociaux que celles-ci prendraient en s’engageant sur cette voie.
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