Mme Hélène Ryckmans – Madame la Ministre, la lutte contre les violences gynécologiques et obstétricales fait son chemin en politique notamment en Région wallonne – vous le savez car vous avez lancé un appel à projets. Au Sénat également, nous arrivons doucement à la clôture du rapport d’information sur ce thème. Il donnera lieu à une série de recommandations dont certaines relèveront directement de vos compétences. Dans ce cadre, je continue à être régulièrement en contact avec la société civile, les soignantes et les associations de femmes qui
travaillent activement sur cette thématique. Récemment, elles m’ont interpellée une nouvelle fois sur la transparence et l’accessibilité des données liées aux soins dans les maternités. Bien que la compétence première liée à la santé revienne au Fédéral, des leviers d’action sont entre vos mains. Je pense aux normes hospitalières complémentaires non organiques visant à améliorer la qualité des soins, normes que j’avais déjà évoquées au mois de juin avec vous. Tant qu’elles n’influencent pas le budget fédéral de la santé, ces normes sont un moyen politique concret d’améliorer les choses.