Question orale - Fin de carrière des accueillantes autonomes
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Question orale
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Communauté française
Qu’elles soient salariées ou indépendantes, les travailleuses du secteur de l’accueil de la petite enfance ont à cœur d’offrir un service de qualité et de veiller au bien-être des enfants et de leurs parents. Toutefois, en fonction de leur statut, elles ne bénéficient pas des mêmes droits, notamment en ce qui concerne la fin de carrière.
Ainsi, j’ai récemment appris que les accueillantes indépendantes ne pouvaient conclure de nouveaux contrats d’accueil à partir de 65 ans.
Sachant qu’un enfant est en général accueilli pour une durée de deux ans ou deux ans et demi et que la pension se prend à 67 ans, cette contrainte viserait à éviter un chamboulement dans la continuité de l’accueil du tout petit. En effet, celui-ci commencerait avec une accueillante de 65 ans et plus et devrait, avant son entrée à l’école, trouver un autre milieu d’accueil, avec ce que cela comporte comme perturbations pour l’enfant et sa famille. Cette recommandation vise vraisemblablement à garantir le bien-être et la qualité des 1 000 premiers jours de l’enfant, mais est souvent présentée comme une obligation entraînant d’importantes conséquences. Tout d’abord, elle implique une importante diminution des rentrées financières des accueillantes indépendantes qui ne peuvent donc plus vivre de leur travail. Ensuite, ces dernières craignent de voir leur pension diminuer du fait de ces moindres rentrées en fin de carrière.
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