Mme Ryckmans – Le 19 janvier, un vote exceptionnel a eu lieu à Strasbourg: l’adoption d’une résolution du Parlement européen sur les droits humains au Maroc, condamnant les atteintes à la liberté de presse qui y ont cours. Cela faisait près d’un quart de siècle que cette Assemblée n’avait pas traité du non-respect des droits dans ce pays. C’est évidemment à souligner et à mettre en perspective avec les révélations récentes concernant des faits de corruption auprès de certains eurodéputés. Dans le contexte de l’examen de cette résolution, j’ai appris que quatre députés marocains avaient été dépêchés, multipliant les rendez-vous pour tenter de peser dans la balance. Ils avaient même fait circuler un document reprenant point par point les termes de la résolution et développant l’argumentaire favorable à leur État, le Maroc. Le lobbying insistait tout particulièrement sur la relation stratégique entre l’Union européenne et le Maroc, qui dispose de leviers de poids, comme la migration.
Si nous devons évidemment être attentifs à ce qui se passe ailleurs, nous devons nous-mêmes nous montrer irréprochables. J’aimerais donc vous interroger sur les relations entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et le
Maroc.
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