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L’influence de la guerre en Ukraine sur les marchés céréaliers

    Publié le 22 mars 2022
  • Question orale
  • Région Wallonne

Monsieur le Ministre, on risque de se répéter, car les questions se rejoignent.

Cela fait 27 jours que Vladimir Poutine a déclaré la guerre sur le sol européen ; que les personnes, dont beaucoup de civils, femmes et enfants, sont tués ; que nous prenons brutalement conscience de notre dépendance aux produits russes tels que le gaz, l’uranium ou le pétrole, mais aussi aux céréales et au tournesol – Mme Schyns l’a bien expliqué – provenant de la Russie et de l’Ukraine, dont les productions sont tous les deux fortement touchées.

Le monde agricole et toute la filière alimentaire « De la fourche à la fourchette » doivent s’attendre à une hausse générale des prix et, in fine, aussi les consommateurs. Dans les supermarchés, cette hausse des prix et même les limitations à l’achat sont déjà effectives aujourd’hui. Il semblerait que ces mesures sont plutôt préventives pour éviter des scènes comme on les a vécues et ne sont pas dues à une réelle pénurie pour l’instant, heureusement, mais pour combien de temps encore.
Il y a des stocks de céréales en Wallonie. Comment sont-ils gérés ? Avez-vous une influence sur la gestion de ceux-ci en vue de prévenir des pénuries d’approvisionnement de nos agriculteurs et entreprises ?
Qu’avez-vous fait pour protéger les consommateurs belges de la hausse importante des prix d’aliments qui se dessine déjà ?
Quelles mesures de soutien sont prévues pour les agriculteurs qui seraient en pénurie ou ceux qui n’auraient plus de quoi se payer l’alimentation de leur bétail ?
Les agriculteurs ont une influence très limitée, voire nulle, sur les prix de vente de leurs produits. Ils ne peuvent pas transmettre les hausses de prix à leurs clients. Augmenter l’autonomie fourragère de nos exploitations devient aussi de plus en plus important.
Finalement, quelles mesures avez-vous prises pour soutenir les autres secteurs wallons actifs dans la transformation des produits agricoles, par exemple, les brasseries, l’HORECA, les collectivités, les boulangers, les bouchers, la liste est encore très longue. Eux aussi doivent faire face aux fluctuations du marché mondial céréalier.

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