Monsieur le Ministre-Président, je sais que nous partageons la même préoccupation pour la situation en Palestine. Je vous interroge régulièrement à ce sujet pour suivre l’évolution de la politique wallonne et ce que nous pouvons entreprendre pour venir en aide à la société civile et à la population.
Oslo, c’était déjà il y a 30 ans. Toute la communauté internationale y a cru : Palestiniens et Israéliens assis à une même table en Norvège pour signer une déclaration de principe qui devait donner lieu à un processus de paix.
Pourtant le mot « paix », aujourd’hui, n’a jamais semblé aussi loin. Le Gouvernement israélien a viré aux extrêmes. Il est plus nationaliste et plus annexionniste que jamais. Le côté palestinien est sujet aux dissensions et blocages à répétition.
Tout est au point mort : le conflit reste violent et meurtrier. Au mois d’août, on atteignait le triste nombre record de morts : plus de 200 Palestiniens et près de 30 Israéliens, depuis 2005, selon l’envoyé de l’ONU au Moyen-Orient