Le fret ferroviaire nécessite des aides au sillon. L’aide financière demandée par le secteur tient également de l’enjeu écologique. En effet, faute de moyens, certains acteurs n’hésitent pas à remettre de vieux diesel sur les rails, ce qui est évidemment un non-sens. Les hausses répétées sont également problématiques quant à la compétitivité du rail par rapport au transport routier favorisé par la conjoncture actuelle.
De plus, la pénurie de conducteurs pour le fret ferroviaire est le problème général de l’embauche à la SNCB. Je voudrais m’intéresser ici au problème spécifique de cette attractivité du secteur ferroviaire pour les travailleurs: ses contraintes horaires, son salaire relativement peu avantageux et surtout, le manque de formation adéquate.
Enfin, lorsque j’ai rencontré les acteurs de Sibelit, ils argumentaient qu’une coopération internationale était tout à fait possible dans la mesure où la France et la Belgique ont notamment collaboré étroitement durant la période du trouble lié au Covid-19, à l’aide d’un simple tableau excel.