Le développement des abattoirs de proximité
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Question écrite
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Région Wallonne
Comme partout en Wallonie, la province de Liège souffre d’une pénurie d’abattoirs. La commune d’Aywaille souhaiterait relancer le petit abattoir bovin et ovin d’Awan qui avaient fermé ses portes il y a 2 ans.
Ce projet répond à une demande des éleveurs d’Ourthe-Amblève mais aussi du Condroz et du nord de la province du Luxembourg, qui n’ont d’autres choix que d’aller jusqu’à Aubel, Saint-Vith ou Ciney pour faire abattre leurs bêtes.
Le but de ce projet est aussi de promouvoir le circuit court et de faciliter la vie des petits exploitants qui se diversifient de plus en plus pour survivre.
Ce nouvel outil, qui serait ouvert quelques jours par semaine, aurait pour avantage d’être accessible à tous les éleveurs bovins et ovins, même aux petites structures et aux particuliers, qui ne possèdent que quelques bêtes.
D’autres communes ont été approchées pour s’impliquer dans le projet, avec un retour positif sur le principe.
Avez-vous eu l’occasion de rencontrer les porteurs de ce projet ? Si oui, qu’en est-il ressorti ? Quels autres projets de ce type sont en cours ? Dans la DPR, le Gouvernement entend stimuler la mise en place d’outils collectifs de transformation des productions agricoles, tels que les abattoirs de proximité. Comment la Wallonie peut-elle soutenir le développement d’abattoirs de proximité pour répondre à cet objectif ? Quels sont les leviers pour rendre les abattoirs plus viables sur un plan économique ? Beaucoup tournent à perte pour l’instant.