L'activation du Fonds PROMAZ pour les sinistrés des inondations
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Question orale
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Région Wallonne
Madame la Ministre, les inondations de juillet ont causé des dommages environnementaux hors norme et qui nous occupent encore aujourd’hui. Pas seulement les déchets, mais aussi les hydrocarbures et la pollution aux hydrocarbures qui est encore présente dans les zones sinistrées. Cet assainissement peut avoir un impact financier qui est très lourd, d’autant que de nombreuses assurances refusent d’intervenir pour ce genre de problématique, donc une pollution du sol persiste après une inondation.
Néanmoins, il y a une solution qui se dessine : c’est la décision de reconnaissance du fonds Promaz, le 28 février au Moniteur belge, et l’intervention de celui-ci devrait permettre de couvrir majoritairement les coûts d’assainissement d’une pollution suite à une fuite de citerne de gasoil et qui occasionne une pollution pour les sols et les eaux souterraines, notamment dans les habitations et bâtiments résidentiels.
Vous êtes compétent pour préciser les mesures et les critères nécessaires pour mettre en œuvre ce fonds et pour les sinistrés, je peux vous dire que la perspective de pouvoir bénéficier du fonds Promaz est une réelle bouffée d’air parce que les coûts d’assainissement peuvent rapidement s’élever à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Vous imaginez si vous avez déjà une maison qui a été détruite en tout ou en partie d’encore devoir payer cet assainissement ? C’est hors budget pour une majorité des personnes sinistrées. Parfois, la difficulté budgétaire est telle que des personnes n’ont pas du tout les moyens de pouvoir assainir ces sols, comme l’assurance n’intervient pas. C’est donc doublement important de faire rapidement le nécessaire pour opérationnaliser l’intervention du fonds Promaz.
Madame la Ministre, qu’avez-vous fait pour permettre une opérationnalisation rapide du fonds Promaz et quelle méthode et quels moyens prévoyez-vous pour faire en sorte que cette information essentielle arrive aussi chez les personnes touchées ?
Comme pas mal de sinistrés ne parlent que l’allemand, allez-vous faire en sorte que cette information soit disponible dans les deux langues parlées en Wallonie ?
Les dossiers peuvent déjà être introduits – depuis le 28 février passé –, à partir de quand les personnes ayant déjà pris les devants peuvent s’attendre à une confirmation que le fonds interviendra ?