Monsieur le Ministre-Président, vous l’avez exprimé lors de la dernière séance plénière, je voudrais vous interpeller sur la situation dramatique qui se déroule en ce moment à Gaza.

Suite à l’attaque terroriste du Hamas, d’une violence inqualifiable, attaquant des civils, des femmes, des enfants, des personnes âgées et s’autorisant des prises d’otages, Israël a de suite riposté. Outre l’état de siège de Gaza, impliquant des coupures d’eau, d’électricité, de nourriture et de carburant pour les populations civiles, ce sont des bombardements massifs indiscriminés sur les populations et aussi sur les services de santé qui se déroulent sous nos yeux. L’attaque du Hamas était une attaque d’une barbarie sans nom et une violation du droit international que nous avons tout de suite dénoncées. La riposte est également disproportionnée en ce qu’elle touche des populations civiles de façon indiscriminée et constitue aussi une violation du droit international.

Nous avons manifesté, Monsieur le Ministre-Président. Nous avons des pensées émues pour toutes les victimes de cette attaque, mais aussi de ce vieux conflit douloureux qui semble inextricable.
Aujourd’hui, la situation humanitaire dans la bande de Gaza est toujours catastrophique. Elle est assiégée, soumise à ces bombardements massifs et meurtriers. La population palestinienne vit une punition collective insupportable qui constitue, au regard du droit international humanitaire, un crime de guerre. Les habitants de Gaza se meurent alors qu’en outre, la moitié d’entre eux ont moins de 18 ans.
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