La prévention des risques d’accidents liés à la consommation de drogues, alcool et/ou gaz hilarants au volant
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Question écrite
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Région Wallonne
La crise sanitaire semble avoir eu un impact négatif sur le comportement des jeunes conducteurs. Selon la 10e enquête nationale d’insécurité routière de l’institut Vias, en Wallonie, 30 % des jeunes prennent le volant sous l’influence de drogues, soit deux fois plus qu’il y a un an. La majorité d’entre eux (64 %) combinent drogues et alcool, ce qui accroît le risque d’accident. La tendance est aussi à la hausse pour la conduite après avoir inhalé du gaz hilarant : 26 % contre 12 % il y a un an.
D’autres constats ressortent également de cette enquête, à savoir qu’un jeune sur cinq conduit sous l’influence de drogues au moins une fois par mois et concernent essentiellement les hommes âgés entre 18 et 34 ans. De plus, un conducteur drogué sur cinq combine plusieurs substances. Le risque de provoquer un accident lorsqu’un conducteur a consommé du cannabis et a un taux d’alcool de à 0,8 % est jusqu’à 80 fois plus élevé que pour un conducteur sobre.
Le Ministre fédéral de la Mobilité a voulu renforcer la mobilisation de tous contre ces comportements à risque dans le Plan fédéral de Sécurité routière par le biais de l’amélioration des contrôles notamment.
Dans le cadre de ses compétences, qu’a mis en place Madame la Ministre pour diminuer voire empêcher les risques d’accidents de la route des jeunes conducteurs ayant consommé de la/des drogue(s), alcool et/ou gaz hilarant ?