La lisibilité de l’offre tarifaire
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Communauté Française - Fédé Wallonie-Bruxelles
Les profils de voyageurs sont de plus en plus variés, et c’est une excellente nouvelle. Du navetteur quotidien au vacancier occasionnel, nous pouvons nous réjouir que chacun fasse le choix d’une mobilité partagée.
Ce constat est également partagé par la SNCB, qui a par conséquent décidé d’adapter son offre, en élargissant la gamme de ses tarifs – ce qui, encore une fois, est une très bonne chose.
Cependant, la multiplication de l’offre la rend un peu plus complexe. Et un malheur n’arrivant jamais seul, dans beaucoup de gares sans guichets, le voyageur est livré à lui-même pour se munir de son titre de transport sur un automate – lorsque celui-ci fonctionne – en espérant choisir la meilleure option.
D’expérience, ou d’après les témoignages que j’ai reçus, je note que dans certains cas, le tarif prétendument préférentiel et adapté à une situation donnée ne l’est en réalité pas. Je vais prendre deux exemples. L’Abonnement Flex 2 jours par semaine pour les télétravailleurs revient plus cher qu’un Pass Standard Multi, dans certains cas.
Pour un trajet depuis Marloie, ma gare d’origine, vers Bruxelles, je devrais payer un Flex Abonnement à 213 euros, contre 93 euros pour un Pass Standard Multi. C’est la même chose pour Liège-Bruxelles. Le Flex Abonnement revient à 199 euros, au lieu des 93 euros pour dix trajets.
Que le Flex Abonnement ne corresponde pas à la réalité de certains télétravailleurs n’est pas un drame. Ils peuvent toujours se tourner vers le Pass Standard Multi. Mais encore faut-il qu’ils en connaissent la possibilité. Et c’est là que le bât blesse. Une erreur de titre de transport peut coûter cher au voyageur.