Grâce notamment à l’action de son Vice-Premier ministre écologiste, Georges Gilkinet, le budget national 2023 garde le cap d’une politique plus verte et plus juste initiée depuis le début de la législature, ceci dans un contexte difficile où l’État Fédéral a mis en place de nombreuses mesures de soutiens pour faire face à la crise du covid puis à celle de l’énergie.

Les nombreuses mesures d’aide prises ces dernières années pour amortir le choc social de ces deux crises successives ont un prix que le contrôle budgétaire pour 2023, sous la pression de l’Europe, voulait commencer à amortir. Après de longues négociations, les partenaires du gouvernement fédéral se sont accordés sur un effort de 1,75 milliards tout en préservant au maximum les acquis sociaux de cette législature, qu’il s’agisse des pensions minimales ou des allocations sociales.

C’est dans ce contexte compliqué que nous tâchons d’avancer vers l’horizon plus vert et plus juste que nous nous sommes fixés

Malgré les fortes réticences des partenaires de droite du Gouvernement, le cap du + vert et + juste défendu bec et ongle par les écologistes depuis le début de cette législature aura donc été maintenu, notamment grâce à une contribution substantielle des multinationales de 634 millions en 2024 et de 747 millions dès 2025 que les écologistes ont âprement défendue.

Parmi les acquis sociaux qui auront pu être préservés, on peut citer :

• Les pensions minimales, qui continueront bel et bien à augmenter malgré la pression de certains partenaires, augmentant de 37% durant la législature pour s’établir à 1772 euros bruts/mois au premier janvier 2024 ;
• L’ensemble des allocations suit la même tendance, qu’il s’agisse du revenu d’intégration, de la garantie de revenu aux personnes âgées, des allocations de chômage les plus basses, etc., avec une augmentation moyenne de 282 euros depuis le début de la législature ;

Sur le plan environnemental, Georges Gilkinet avait déjà garanti trois milliards de plus pour le transport ferroviaire. Ce montant ne sera pas remis en question. Pas plus que le montant de plus d’un milliard supplémentaire qui doit permettre à notre Ministre de l’Energie, Tinne Van der Straeten, d’accélérer le développement des énergies renouvelables.

“Un Gouvernement à 7 partis, avec des visions de société aussi différentes les unes des autres, est forcément un Gouvernement de combat permanent. C’est dans ce contexte compliqué que nous tâchons d’avancer vers l’horizon plus vert et plus juste que nous nous sommes fixés”, a déclaré Georges Gilkinet.